Добавил:
Upload Опубликованный материал нарушает ваши авторские права? Сообщите нам.
Вуз: Предмет: Файл:
Stylistique full.doc
Скачиваний:
0
Добавлен:
22.01.2020
Размер:
192 Кб
Скачать
  1. Figures de sens ou tropes. Figures de pensée. L’ironie. Les figures de construction

Les tropes (m) – métaphore, métonymie, épithète, comparaison, personnification.

Les procèdes stylistiques de vocabulaire, procedes à valeur affective.

métaphore : figure de style qui consiste à remplacer un mot (ou un un groupe de mots) par un autre La MTPH participe activement à l’evolution semantique du voc. de la langue: pied d’une chaise (mtph lexicalisee/ efface- стертая). Des MTPH stylistiques – 2 categories: traditionnelles(effacees) mais renouveles par le context et originalles (individuelles, d’auteur). les deux ont la valeur affective. Mtph individuelle – une creation individuelle pour laquelle le lien de ressemblence est presque toujours inattendu et subjectif est tres accente/ prononcé.

Leur role surtout dans les Belles-Lettres (BL) est sans precedent. Elles mettent en relief la vision du monde de l’ecrivain, son credo estethique. Ces mtphs originnelles contribuent à caracteriser un personnage, un situation, un phenomene. Mtph ind. peut comprendre beaucoup de mots, propositions. Elle est qualifié de “mtph développée, filée, suivie”.

La mtph dans les BL peut se transformer en symbol ou se srvir d’axe/ pivot au tour duquel le texte est organisé. Les caracteristiques formelles de la M.:

  • metaphore nominale: N+de+(article)+N: le sommet de la gloire, le berceau de la civilization (колыбель)

  • metaphore verbale: V+N: le robinet pleut (из крана течет)

 mot en vertu d’un rapport de sens entre les deux termes.   exemple : la phrase «tes yeux sont bleus comme l’océan» devient «l’océan de tes yeux» (le sème   commun entre le mot «océan» et le mot «yeux» est la couleur).

 métonymie : figure de style qui consiste à remplacer un terme par un autre terme qui est dans un   rapport de contiguïté ou de liaison avec le premier (une relation étroite unit ces deux termes). On   observe les cas suivants :   • La cause pour l’effet : «boire la mort» pour «boire le poison» qui entraîne la mort.   • Le lieu d’origine pour la chose : «fumer un havane» (un cigare originaire de La Havane).   • Le contenant pour le contenu (ou vice versa) : «boire un verre» (boire le contenu d’un verre).   • Le symbole pour le symbolisé : «J’ai quitté la robe pour l’épée» pour «J’ai abandonné la   magistrature pour le métier des armes.»

L'épithète

Un adjectif est épithète lorsqu’il complète un nom sans l’intermédiaire d’un verbe.

            L’adjectif épithète apporte des précisions diverses sur le nom : taille, couleur, qualité, forme, aspect…

            L’adjectif épithète fait partie des expansions du nom, c’est-à-dire des mots ou groupes de mots qui complètent et précisent le nom.

  L’épithète liée

 

L’adjectif est épithète liée quand il est à côté du nom sans que rien ne les sépare.

 

            Les soldats épuisés rentrèrent au camp après la bataille.

 

Certains adjectifs changent de sens selon qu’ils sont placés avant ou après le nom.

 

            Un enfant pauvre (qui n’est pas riche)

            Un pauvre enfant (que l’on plaint)

  L’épithète détachée

 

L’adjectif est épithète détachée quand il est séparé du nom par une virgule ou par l’éloignement dans la phrase.

 

              Les soldats rentrèrent au camp après la bataille, épuisés.

Comparaison : Une comparaison est une mise en relation de deux termes à l’aide d’un terme comparant (comme, tel, semblable à, etc.).   personnification : procédé stylistique qui consiste à présenter comme un être animé une notion, une   abstraction, une chose ou toute forme de réalité inanimée.   exemple :   « Il appelle la Mort. Elle vient sans tarder,   Lui demande ce qu’il faut faire» (La Fontaine)

ironie : figure de style, fondée le plus souvent sur l’antiphrase, qui consiste à exprimer le contraire   de ce que l’on pense pour mieux faire comprendre qu’en réalité, on pense le contraire de ce que l’on   dit.   exemple : dire à un enfant turbulent : « Quel gentil pinson !»

Les figures syntaxiques mettent en jeu des relations entre formes de construction de phrase.

Exemples de figures syntaxiques in praesentia

Les figures syntaxiques mettent en jeu des relations entre formes de construction de phrase au moyen de différents procédés stylistiques. Elles peuvent fonctionner par accumulation, par association ou encore par rupture.

FIGURES SYNTAXIQUES PAR ACCUMULATION

LE PARALLELISME Ce procédé stylistique utilise une même construction pour mettre en parallèle deux phrases ou deux membres de phrase afin de souligner leur similitude de sens, leur opposition ou leur complémentarité. Ex.: «Rodrigue, qui l'eût cru ?/ Chimène, qui l'eût dit ?» (Corneille). L'ACCUMULATION Elle multiplie les mots et les groupes de mots de nature et de fonction semblables. Ex. : «Adieu veau, vaches, cochons, couvées» (La Fontaine). L'ANAPHORE C'est la répétition d'un mot ou d'un groupe de mots en début de phrase ou de vers qui se suivent. Elle permet des effets de martèlement, propres au registre lyrique ou satirique. Ex. : «Rome, l'unique objet de mon ressentiment, Rome à qui ton bras vient immoler mon amant, Rome qui t'a vu naître et que ton cœur adore ! Rome enfin que je hais parce qu'elle t'honore !» (Corneille). LA GRADATION  C'est une énumération ordonnée qui peut être croissante ou décroissante. Ex. : «Je me meurs, je suis mort, je suis enterré» (Molière).

FIGURES SYNTAXIQUES PAR ASSOCIATION

LE CHIASME  C'est un parallélisme inversé. Un couple d'éléments (deux noms, deux adjectifs...) correspondant à un autre couple d'éléments apparaît en sens inverse selon un schéma de construction AB/BA. Ex. : «Valse mélancolique et langoureux vertige» (Baudelaire). LE ZEUGMA  Il associe à un même terme deux compléments ou déterminants qui ne sont pas logiquement sur un même plan. Surprenant, il décontenance et fait sourire, ou réfléchir. Ex.: Il fut blessé à Verdun, à la fesse droite et à l'improviste.

FIGURES SYNTAXIQUES PAR RUPTURE

L'ELLIPSE  C'est une figure de style qui consiste à omettre, dans un énoncé ou dans un récit, un ou plusieurs éléments nécessaires à la compréhension du texte pour produire un effet de raccourci, et ainsi saisir l'attention de l'interlocuteur, en l'obligeant à compléter mentalement ce qui est sous entendu. Ex. : «Pris ou non, exécuté ou non, peu importait» (Malraux). L'ASYNDETE  Se reconnaît à l'absence volontaire d'éléments de liaison (particules de coordination ou articulations logiques) entre des mots ou des groupes de mots. L'asyndète sert à produire des effets d'ellipse, comme dans ce qu'on appelle le «style télégraphique». Ex. : «J'ai reçu un télégramme de l'asile : "mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués".» (L'Étranger, de Camus). L'ANACOLUTHE  C'est un cas extrême d'ellipse. Elle consiste en une rupture de construction.  Ex . : «Exilé sur le sol au milieu des huées Ses ailes de géant l'empêchent de marcher». Dans ce vers de L'Albatros, Baudelaire parlant du poète (sujet de la phrase), passe sans explication au sujet «ses ailes».

Соседние файлы в предмете [НЕСОРТИРОВАННОЕ]