
- •Lisez le texte et expliquez son titre.
- •Lisez deux textes du Figaro consacrés à un événement historique, comparez-les et unissez-les en un seul texte. Résumez-le oralement après avoir accompli le devoir proposé après les textes.
- •L’odyssée du Centre Georges-Pompidou
- •Joyeux anniversaire !
- •La tour eiffel, une dame haute en couleur
- •1. Dites si c’est vrai ou faux. Donnez une bonne réponse :
- •2. Trouvez tous les noms que l’on donne à la tour Eiffel.
- •3. Quelles couleurs a-t-on utilisées pour la Tour Eiffel ?
- •4. Lisez les textes suivants et faites les devoirs proposés : La Tour Eiffel : pour et contre
- •6. Exposez votre opinion et argumentez-la.
- •7. Quelles informations sur la tour Eiffel vous ont-elles paru les plus intéressantes.
- •Les nouveaux grands chantiers de Paris
- •Remplissez la grille pour indiquez tous les endroits mentionnés. Complétez les cases vides par les données prises dans d’autres textes de l’Unité ou trouvez-les sur Internet.
- •Lisez le texte, sur le plan de Paris, trouvez toutes les adresses mentionnées, rajoutez les données sur les monuments de la ville dans la grille de la rubrique « Projet ».
- •I.Une promenade à travers Paris
- •II.Questionnaire
- •Lisez le texte et expliquez les sentiments de l’héroïne. Zazie à Paris.
La tour eiffel, une dame haute en couleur
Symbole mythique de Paris, la Tour Eiffel, qui fait planer son ombre sur le Champ-de-Mars, prend un bain de jouvence tous les sept ans. La campagne de peinture de cette œuvre métallique, créée à l'occasion de l'Exposition universelle de 1889, est toujours une entreprise de haute voltige.
Equipés d'un harnais, une main agrippée à une poutrelle et l'autre tenant un long pinceau, quelque vingt-cinq « peintres acrobates » se livrent à une tâche étonnante : redonner bonne mine à la Tour Eiffel. Sous eux, des dizaines de mètres de vide... et une vue imprenable sur la Seine, les rues, les immeubles, les parcs et les monuments de la capitale française. La Grande Dame vit, en effet, sa campagne de peinture, où elle obtient ses nouveaux atours, après quinze mois de travaux et sans avoir jamais été fermée aux visiteurs.
Mais outre redonner de l'éclat à sa «dentelle gothique en fer», selon l'expression du peintre français Paul Gauguin, cette restauration, qui coûte 3 millions d'euros, a pour objet de continuer à protéger le chef d'œuvre contre les outrages du temps. Son inventeur, l'ingénieur Gustave Eiffel, en avait lui-même signalé la nécessité dans un texte La Tour de 300 mètres, en 1900. Ainsi, écrivait-il : « On ne saurait trop se pénétrer du principe que la peinture est l'élément essentiel de la conservation d'un ouvrage métallique et que les soins qui y sont apportés sont la seule garantie de sa durée. » Rouille, pollution urbaine, déjections d'oiseaux sont, en effet, autant d'agressions subies au quotidien et appelant un nettoyage et des soins spécifiques.
Dès sa construction, chaque partie de la Tour Eiffel a été rendue, assure également son concepteur, « parfaitement accessible afin de pouvoir faire en tout temps des visites destinées à reconnaître un commencement de rouille et à y remédier ». Encore faut-il ne pas souffrir du vertige ! C'est, bien entendu, le cas des ouvriers recrutés pour apposer les quelque 60 tonnes de peinture prévues pour couvrir les 200 000 mètres carrés de surface à entretenir. Pour assurer la sécurité de ces spécialistes des travaux sur charpente métallique en hauteur et sur pylônes, une cinquantaine de kilomètres de lignes de vie sont installés. Elles permettent aux peintres de se déplacer en ayant toujours un point d'attaché.
Après avoir décapé les zones corrodées, soit environ 5 % de la surface des structures, les ouvriers, en charge des travaux, leur appliquent deux couches de peinture antirouille. Ils nettoient également à la vapeur haute pression les zones jugées en bon état, avant de poser une couche de peinture de finition. Les méthodes employées sont celles de l'époque de Gustave Eiffel : tout se fait à la main. Pas de brossage à distance ni de peinture au pistolet. Les ouvriers ont d'ailleurs tous leurs outils attachés à la ceinture ou au poignet. Y compris leur pot de peinture.
La partie située entre le premier étage et le sommet étant la plus exposée à la pollution atmosphérique, sera désormais traitée tous les cinq ans, et de ne plus le faire pour la partie basse que tous les dix ans. Jusque là, la Tour était repeinte tous les sept ans. Quant à la couleur, pas de changement. En effet, le dégradé des trois tons de « brun Tour Eiffel » (du plus foncé, en bas, au plus clair, en haut), qui prévaut depuis 1968, continuera à mettre en valeur la silhouette élancée de l'élégante — qui autrefois fut peinte en rouge Venise, puis en brun rouge, en ocre brun ou encore dans un dégradé de jaunes. Une silhouette élancée qui continuera également à séduire les quelque six millions de visiteurs qui rendent hommage chaque année à la Belle et à inspirer les poètes les plus divers, comme elle le fit, par le passé, avec Jean Cocteau : « Belle girafe en dentelle, Rendez-vous de pigeons voyageurs inconnus... » ou Charles Trénet qui chantait : « Y'a d'la joie, la Tour Eiffel part en balade... »
D’après Actualité en France
Devoirs :