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4. Types de variantes lexico-sémantiques.

Les significations ne sont pas égales. On peut les classer conformément à leur étude dans la synchronie et la diachronie. Du point de vue diachronique on distingue le sens primitif (ou étymologique) et le sens dérivé.

Le sens primitif – c’est le sens avec lequel le mot a apparu dans la langue: bouche – “щека”.

Les sens dérivés représentent toutes les acceptions qui se sont développées au cours des siècles.

Par exemple, bouche – 1. “Рот”; 2. “Едок”; 3. “Отверстие”; 4. “Дуло”; 5. “Устье”.

Le sens étymologique peut être oublié et c’est seulement l’analyse historique qui peut le révéler.

Dans le plan de l’analyse synchronique l’académicien Vinogradov a élaboré la classification qui distingue le sens propre et le sens dérivé. Le sens propre – c’est le sens qui ne peut être ramené à aucun autre à une époque donnée. Il n’est pas motivé.

Les sens dérivés sont ceux qui s’expliquent par le sens propre et qui peuvent être réduits au sens propre: tête d’un homme – sens propre, tête d’un clou – sens dérivé.

Le sens propre peut ne pas coïncider avec le sens étymologique: tête “голова” (sens propre) – testa “горшок” (sens étymologique).

Le sens propre est une catégorie historique, parce qu’à l’époque donnée le sens propre peut être oublié, alors un des sens dérivés devient propre. Par exemple, le verbe marcher avait le sens primitif piétiner.

Le plan synchronique distingue la signification principale et secondaire du mot.

La signification principale est celle qui est la plus usitée à une époque qui sert de base à toutes les autres significations secondaires qui est à la base du développement ultérieur du mot. Elle existe hors du contexte, tandis que le sens secondaire dépend du contexte.

La signification principale coïncide avec le sens propre dans la plupart des cas: table, crayon.

Mais il y a des cas où elle ne coïncide pas avec le sens propre, mais elle coïncide avec le sens dérivé. Travailler – signification principale – “работать”, sens propre − мучить”; ravir – sens propre − похищать”, sens principale − “восхищать”.

C’était la classification d’après le rôle des mots comme moyens de communication.

D’après l’interdépendance des significations on distingue les significations libres et phraséologiquement liées.

On appelle sens libre toute signification qui se groupe librement avec d’autres mots selon les lois de la grammaire: lire un livre.

La faculté de s’employer de ces mots dépend de la notion exprimée par eux et leurs combinaisons avec d’autres notions: une table de bois, de marbre, mais pas une table de feu car ça n’a aucun lien à la réalité. L’emploi de ces mots n’est pas entravé par l’usage, ne dépend pas du système de la langue.

Ce n’est pas la réalité qui empêche l’agencement des mots, mais l’usage, quand on parle des significations liées. La faculté de ces notions de se combiner avec d’autres dépend des causes intralinguistique: cтрах берёт, досада берёт, тоска берёт, mais pas радость берёт.

Les significations liées peuvent dépendre de la construction syntaxique déterminée. Ce sont des notions phraséologiquement liées. C’est un lapin! − «Молодец!».

D’après le but de l’énnoncé on distingue le sens direct qui sert à dénommer (clef) et le sens figuré qui donne plus de vivacité, donne une idée imagée (industrie - clef).

Les acceptions du mot dépendent non seulement des catégories lexicales, mais aussi des catégories grammaticales et des constructions syntaxiques:

1. De la rection des verbes. Tenir qch − “держать”, tenir à qch − “дорожить”, tenir de − “походить на кого-либо”.

2. De la place de l’adjectif. Homme pauvre – pauvre homme.

3. De la construction syntaxique. Éclair – une visite éclair “быстрый визит”.

4 .De la catégorie du nombre.

La signification d’un mot polysémique n’est pas isolée, elles s’interdépendent, se superposent.

Il faut distinguer la polysémie de la largeur du sens. Dans ct cas un mot embrasse plusieurs notions. À chaque sémème d’un mot polysémique correspond une notion à part, tandis que la signification large embrasse beaucoup d’objets de la même notion. Par exemple: aller – 1. Je vais au cinéma; 2. Cette robe te va;

3. Comment – vas- tu? (polysémie) ; aller – par avion, à Odessa, au cinéma (la largeur du sens, il s’agit de la même notion – le movement dans l’espace).

Devoirs d’autocontrôle.

  1. Entourez les caractéristiques qui conviennent pour décrire un mot polysémique.

  1. Il est polysyllable.

  2. Il fait partie des locutions phraséologiques.

  3. Il représente un terme.

  4. Il est ancien.

  5. Il est capable de donner beaucoup de dérivés.

  6. Il dépend beaucoup du contexte.

  1. Nommez les traits différentiels, permettant de distinguer la signification lexicale et la signification grammaticale.

  2. Disposer les notions ci-dessous en ordre croissant: sémème, sème, sémantème.

  3. Trouver le sème commun pour les variantes lexico-sémantiques des mots suivants (consultez le dictionnaire et faites l’analyse sémique):

tête, nez, bras, queue, bec, visage, filer, errer, feuille, girouette, coeur, chaîne.

  1. Déterminez les types de variantes lexico-sémantiques des mots polysémiques ci-dessous:

Travailler:

1) torturer;

2) faire souffrir, tourmenter;

3) préoccuper;

4) pop. battre, malmener;

5) agir d’une manière suivie avec plus ou moins d’effort, pour obtenir un résultat utile;

Nez:

1) partie saillante du visage, située dans son axe, entre le front et la lèvre supérieure et qui abrite l’organe de l’odorat;

2) face, figure, visage;

3) odorat;

4) partie saillante située à l’avant;

5) techn. morceau de zinc conique soudé à un tuyau de décente.

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