
- •О.Б. Полянчук краткий курс лекций по лексикологии французского языка
- •031202 − Перевод и переводоведение
- •Пояснительная записка
- •Thème №1. Objet d’étude de la lexicologie. La lexicologie comme science.
- •Critères, permettant de délimiter le mot.
- •Objet – notion.
- •Notion − forme acoustique du mot.
- •Devoirs d’autocontrôle.
- •Thème №3. La signification lexicale. Structure de la signification lexicale.
- •Il faut tenir compte de la différence entre la signification lexicale et grammaticale.
- •Il faut également tenir compte des rapports entre la signification lexicale et la notion.
- •La microstructure de la signification lexicale.
- •Devoirs d’autocontrôle.
- •Thème № 4. L’évolution sémantique. La polysémie. La structure sémique d’un mot polysémique.
- •4. Types de variantes lexico-sémantiques.
- •Thème №5. Les causes et les mécanismes de l’évolution sémantique.
- •2. Les causes linguistiques (intralinguistiques) de l’évolution sémantique.
- •Causes sémantiques.
- •Causes affectives de l’évolution sémantique.
- •5. La métonymie.
- •Dévoirs d’autocontrôle:
- •Thème №6. La structuration du vocabulaire. La théorie des champs sémantiques.
- •Devoirs d’autocontrôle.
- •Thème №7. Séries lexicales du vocabulaire français.
- •Absolus relatifs
- •Thème №8. La formation des mots.
- •Il ne faut pas confondre les suffixes homonymiques: -eur (acteur) et -eur (longueur).
- •Thème №9. La phraséologie.
- •Thème №10. Les emprunts.
- •Devoirs d’autocontrôle:
- •Литература:
Devoirs d’autocontrôle.
Précisez la différence entre la signification lexicale et la signification grammaticale.
Donnez la définition de la signification lexicale en tant que structure.
Donnez la définition de la signification lexicale, vu ses liens avec la notion.
Quelle est l’unité minimale de la lexicologie?
Nommez les éléments de la macrostructure de la signification lexicale.
Groupez les éléments sémantiques de la signification, vu leur appartenance à la micro- ou macrostructure (en 2 colonnes): component empirique, sème différentiel, sème potentiel, archisème, component connotatif.
Soulignez les mots, où prédomine le component connotatif: un livre, un débrouillard, un gamin, une fillette, une maison, admirer, rencontrer, une université, un fanfaron, une pie (femme bavarde), une ruelle, un printemps, aigre, une pierre.
Relevez l’archisème des séries de mots suivants:
professeur, enseignant, maître, instituteur;
éléphant, tigre, lièvre, chien;
veste, jupe, pantalon, maillot de bain;
tramway, car, voiture, trolleybus.
Faites l’analyse componentielle minimales des mots suivants: bouton, chaîne, queue, tabouret, renard, éclair, ours, tulipe, viande, main, voiture, racine.
Thème № 4. L’évolution sémantique. La polysémie. La structure sémique d’un mot polysémique.
Problèmes à étudier:
L’évolution sémantique et son rôle dans l’enrichissement du vocabulaire.
La polysémie et la monosémie.
Structure sémantique d’un mot polysémique.
Types de variantes lexico-sémantiques.
1. L’évolution sémantique des mots est un aspect très sensible aux changements du sens. La sémantique étudie non seulement la signification du mot, mais aussi elle considère les significations du point de vue de leur changement et de leur développement. Il existe:
1. Le changement du sens: le sens nouveau élémine le sens primitif. Étonner signifiait d’abord frapper du coup de tonnerre. Après le sens surprendre s’est développé en remplaçant le sens primitif;
2. Le développement du sens: le sens nouveau apparaît, mais le sens primitif reste. Errer signifiait aller à l’aventure. Le sens dérivé s’est développé – se tromper. Les deux sont restés dans la langue.
L’évolution sémantique est une des voies de l’enrichissement du vocabulaire. Le processsus de l’évolution sémantique a ses causes, ses mécanismes et ses resultants.
2. Le résultat de l’évolution sémantique – c’est la polysémie. Au cours de son développement un mot peut recevoir plusieurs significations. Dans ce cas nous sommes en présence de la polysémie. Ce terme appartient à M. Bréal [Bréal 1897]. S’il s’agît de la polysémie, le signe se rapporte à plusieurs dénotés.
La polysémie c’est la faculté d’un mot de prendre divers sens et de se maintenir dans la langue avec tous ces sens à une époque donnée. C’est la synchronie dans la diachronie.
La cause de la polysémie réside au besoin de nommer un objet nouveau, mais cet objet ressemble à un autre, c’est pourquoi le mot ancien reste, lui aussi. La deuxième signification est liée d’abord avec la première, c’est-à-dire, elle est motivée. Les mots français sont plutôt polysémiques, les mots russes se forment de préférence avec des moyens morphologiques.
La polysémie reflète la faculté de généraliser de notre pensée.
Le mot peut avoir plusieurs significations quand il désigne plusieurs objets liés entre eux. Par exemple, le mot toilette signifie: 1.Une petite toile, serviette de toile; 2. Une petite table garnie de cette toile et tout ce qui sert à la parure; 3. Parure, habillement; 4 .Action de se nettoyer, se vêtir.
La polysémie est surtout propre aux mots français, car le système flexionnel est faible. La polysémie est surtout propre aux verbes et aux substantifs. Le verbe prendre a plus de 60 acceptions, les noms tête, main – plus de 40.
Après le verbe et le nom vient l’adjectif, puis les mots-outils.
La polysémie est propre à beaucoup de mots, mais elle ne provoque pas de confusion, car le mot est polysémique au niveau de la langue-système, mais il reste monosémique au niveau de la parole. La monosémie et la polysémie forment une unité dialectique. La monosémie du mot au niveau de la parole est crée par le contexte qui actualise le mot dans la parole. Par exemple, le mot berger signifie: 1. Homme qui garde le troupeau − «пастух»; 2. Chien qui garde le troupeau − «овчарка» (le sème commun est “qui garde le troupeau”). C’est le contexte qui rend clair de quelle acception du mot il s’agit: Le berger a aboyé en sentant le loup.
Le contexte est compris comme les conditions, la situation qui permettent d’actualiser le mot, de voir sa signification dans chaque cas concret [Колшанский 2002]. Dans le contexte le mot a une de ses significations.
Les mots polysémiques ont leurs traits particuliers.
Ce sont des mots anciens qui appartiennent au fond hériditaire (le vocabulaire français vers le IX siècle): jour, glace, homme, pierre.
Ils sont immotivés, leur forme a changé.
Ce sont des mono- ou bisyllabes.
Ils donnent peu de dérivés, car leur forme phonique ne s’apprête pas à celà.
En revanche, ils sont productifs en ce qui concerne la formation des locutions phraséologiques: coup de pied de l’âne − « низкая месть труса».
La fréquence de leur emploi est très grande parce qu’ils se rapportent à plusieurs notions.
Ils dépendent beaucoup du contexte.
Les mots monosémiques ont tous les caractéristiques contraires. Les mots monosémiques constituent 45% du vocabulaire français. Ils sont d’origine française: bésogner, lâcher. Ce sont également des emprunts au latin (périmer), au grec, à l’anglais (magazine), à l’italien (baldaquin). La plupart des mots monosémiques sont d’origine récente (16-20 siècles). Beaucoup d’eux sont motivés morphologiquement: machinisation, militariser.
Ces mots sont pollysyllabes, ils n’entrent pas dans des locutions phraséologiques. Leur emploi est assez rare. Les mots qui représentent les espèces sont plutôt monosémiques. Par exemple, le mot arbre est polysémique, les mots bouleau, tremble, chaîne sont monosémiques.
Les mots monosémiques sont:
1. Des emprunts au moment de leur apparition dans la langue. Par exemple, spoutnik.
2. Des termes techniques et scientifiques, car la polysémie du terme empêche sa compréhension. Par exemple, gravitation, dénucléarisation.
3. Structure sémique d’un mot polysémique.
Les acceptions d’un mot ne sont pas isolées. Elles sont liées par des rapports étroits. Elles sont liées par l’existence des sèmes communs dans toutes les significations. Z.N. Lévite détermine la polysémie comme l’existence dans le cadre de la structure sémantique d’un mot de quelques significations groupées autour d’un noyau sémantique (sème commun) [Левит 1979].
Ce sème est nommé l’invariante, tandis ce que pour chaque signification d’un mot polysémique est employé le terme variante lexico-sémantique, introduit par A.I. Smirnitsky [Смирницкий 1956]. La variante lexico-sémantique représente un sémème; l’ensemble de sémèmes donne un sémantème.
Dans la structure sémique du mot berger on peut représenter l’invariante (le sème commun) comme «qui garde le troupeau».
L’existence de l’invariante c’est la cause obligatoire pour la polysémie, autrement elle va se désagréger.
Par exemple, violon “скрипка” et violon “скрипач” sont polysémiques (sème commun), mais voler et voler sont homonymiques. Outre ce critère il y a le critère suivant: c’est le critère de l’existence des dérivés. Les dérivés des homonymes sont différents: voler “красть” – volerie, voleur, volereau, vol, envol. Les rapports entre les variantes lexico-sémantiques peuvent être différents, elles peuvent être liées d’une façon directe et indirecte.