
- •О.Б. Полянчук краткий курс лекций по лексикологии французского языка
- •031202 − Перевод и переводоведение
- •Пояснительная записка
- •Thème №1. Objet d’étude de la lexicologie. La lexicologie comme science.
- •Critères, permettant de délimiter le mot.
- •Objet – notion.
- •Notion − forme acoustique du mot.
- •Devoirs d’autocontrôle.
- •Thème №3. La signification lexicale. Structure de la signification lexicale.
- •Il faut tenir compte de la différence entre la signification lexicale et grammaticale.
- •Il faut également tenir compte des rapports entre la signification lexicale et la notion.
- •La microstructure de la signification lexicale.
- •Devoirs d’autocontrôle.
- •Thème № 4. L’évolution sémantique. La polysémie. La structure sémique d’un mot polysémique.
- •4. Types de variantes lexico-sémantiques.
- •Thème №5. Les causes et les mécanismes de l’évolution sémantique.
- •2. Les causes linguistiques (intralinguistiques) de l’évolution sémantique.
- •Causes sémantiques.
- •Causes affectives de l’évolution sémantique.
- •5. La métonymie.
- •Dévoirs d’autocontrôle:
- •Thème №6. La structuration du vocabulaire. La théorie des champs sémantiques.
- •Devoirs d’autocontrôle.
- •Thème №7. Séries lexicales du vocabulaire français.
- •Absolus relatifs
- •Thème №8. La formation des mots.
- •Il ne faut pas confondre les suffixes homonymiques: -eur (acteur) et -eur (longueur).
- •Thème №9. La phraséologie.
- •Thème №10. Les emprunts.
- •Devoirs d’autocontrôle:
- •Литература:
5. La métonymie.
Selon A. Darmesteter la métonymie “embrasse deux notions rapprochées l’une de l’autre par un rapport constant” [Darmesteter 1979]. À la base de la métonymie se trouve également le transfert du sens, les rapports de contiguïté. Il ne s’agit pas de similitude, par la métonymie on désigne un objet tout à fait différent de l’objet antérieurement désigné. Du point de vue de l’analyse sémique nous sommes en présence du mécanisme suivant:
L’archisème du premier sémème devient sème différentiel dans le deuxième;
Cuir – 1. Matière d’une certaine qualité; 2. Vêtement de cuir;
A1 [matière] + S1 [d’une certaine qualité]; A2 [vêtement] + S2 [matière] + S1 [d’une certaine qualité].
Les types de métonymie sont différents:
1. On prend la partie pour le tout. Par exemple, une mauvaise langue, une vieille moustache, un coeur d’or (l’homme au lieu de l’être humain).
2. On prend le tout pour la partie. Le singulier pour le pluriel et au contraire. Il faut protéger l’animal (au lieu de les animaux). C’est la synecdoque.
3. Parfois les vêtements, les instruments de musique donnent les noms aux hommes: un tambour, un violon, un talon rouge (gentilhomme de 17 siècle).
4. On prend le contenant pour le contenu et au contraire. La ville était sur pied, toute la maison, manger une assiette.
5. On prend la matière pour la chose fabriquée. Le verre, les caoutchoucs, le carton.
6. On prend le producteur pour le produit. Par exemple, les auteurs pour leurs oeuvres: un Molière, un délicieux Corot.
7. On prend le lieu pour le produit. Du camembert, du Bordeaux.
8. On prend l’instrument pour le produit. La presse.
9. On prend la dénomination de l’objet, quand un objet se trouve sous un autre. Un bureau – de bur (sorte de drap qui couvrait la table).
10. Les termes du sens abstrait reçoivent le sens concret. Ameublement: action de meubler – ensemble des meubles; sortie, entrée.
11. Action → son résultat: fonte “плавка” – “чугун”.
12. Action → personne qui l’accomplit: aide “помощь” – “помощник”.
La métonymie et la métaphore sont propres au français plus qu’au russe, car le russe préfère des moyens morphologiques pour l’enrichissment du vocabulaire.
6. L’hyperbole – s’emploie quand on veut exagérer. Il est fréquent dans les formules de politesse: être ravi. La gêne était autrefois torture puis grâce à l’hyperbole il signifie timidité. L’hyperbole est oubliée.
La litote – est une diminution. Il est intelligent – il n’est pas bête. On veut faire entendre le plus, mais on dit moins: il n’a pas inventé la poudre – il est bête.
Les tabous et les euphémismes.
Les euphémismes apparaissent quand une personne ne veut pas prononcer tel out el mot pour telle ou telle raison. On ne veut pas que tel out tel mot évoque quelque association, c’est pourquoi on essaie d’éviter ce mot. Ici il ne s’agit plus de motiver le mot, mais, au contraire de briser une association. Au lieu de mentir on emploie – déformer la vérité (c’est moins choquant).
On forme les euphémismes:
1. Par l’abréviation (dans les jurons), c’est une s…. (salope).
2. Par la substitution avec des mots qui ont le sens différent, mais sonnent pareillement: un mari qui porte des cornes – il part voyager en Cornouaille (ancien pays en Bretagne).
3. Par un terme étranger qui choque moins: WC – lieux d’aisances.
4. Des périphrases: il n’a pas inventé la poudre − il est bête.
5. Des tournures négatives: il ne dit pas la vérité au lieu de il ment.
6. Des antiphrases: c’est joli! − au lieu de ça ne va pas.
Les tabous – c’est l’interdiction d’employer certains mots pour des raisons différentes: les noms des animaux le renard, l’épervier sont remplacés par les paysans (car ces animaux sont dangereux pour leur volaille) par la bête, ça: – ça a emporté trois poules cette nuit.