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Exercices de compréhension

1. Assimilez le lexique du texte, lisez et traduisez-le.

2. Divisez le texte en morceaux logiquement achevés et intitulez-les.

3. Répondez aux questions ci-dessous en vous servant du lexique du texte.

1. Comment comprenez-vous le terme «centralisation»? 2. Jusqu’à quelle période la France était le type même de l’état centralisé? 3. Comment comprenez-vous l’expression «l’autorité centrale»? 4. À quel point ce phénomène est nécessaire pour le pays? 5. Quel est le début de la centralisation en France? 6. Donnez une petite caractéristique du pays de cette époque. 7. Qu’est-ce que la Révolution de 1789 a apporté dans la division administrative du pays? 8. Qu’est-ce que Bonaparte a fait modifier dans la division administrative du pays? 9. A quelle époque la centralisation de la France est considérée comme achevée? 10. Comment comprenez-vous la phrase: «La centralisation est un fait politique, administratif et géographique»? 11. Que veut dire l’expression «organe représentatif»? 12. Depuis quand la décentralisation du pays est amorcée? 13. Quelles sont les caractéristiques de la décentralisation? 14. Qu’est-ce que c’est que la «Charte des communes»? 15. Qui représente l’autorité de l’État dans le département? 16. A quelle époque la France se fait sentir le besoin de réformes plus profondes? 17. Sous quelles formes ces changements se voient-ils dans le pays? 18. Quelle est la date de la création des régions en France? 19. Qu’est-ce que la loi du 7 janvier 1983 a apporté de nouveau dans la vie administrative du pays? 20. Quelle est la division administrative minimale du pays? 21. Quelle est l’histoire de la commune française? 22. Est-ce que la commune représente un phénomène homogène de la vie administrative de la France? 23. Comment comprenez-vous l’administration libre de la commune? 24. Qu’est-ce que les élections municipales ont pour but? 25. Quelles sont les conditions de la participation dans les élections municipales? 26. Quelles sont les particularités des élections municipales en France? 27. Qu’est-ce que veut dire le terme «panacher»? 28. Comment élit-on le maire de la commune? 29. Quelles sont les fonctions du maire de la commune? 30. Quelles sont les fonctions des adjoints du maire de la commune? 31. Quelles sont les attributions du maire de la commune? 32. Quelles sont les attributions du conseil municipal? 33. Quelle est l’unité administrative plus grande que la commune? 34. Y a-t-il combien de départements métropolitains et ceux d’outre-mer en France aujourd’hui? 35. Montrez sur la carte les départements d’outre-mer. 36. Qu’est-ce qui est une circonscription électorale? 37. Qu’est-ce que veut dire l’expression «assemblée représentative du département»? 38. Comment est formé le conseil général du département? 39. Qu’est-ce que veut dire l’expression «scrutin uninominal majoritaire à deux tours»? 40. Quelle est la durée des fonctions des conseillers généraux? 41. Décrivez les fonctions du conseil général du département. 42. Qui est le président du conseil général?

4. Écoutez et écrivez correctement.

1885; 1884; 1939; 1928; 1885; 1952; 1944; 1918; 1937; 1882; 1931; 1962; 1935; 1948; 1935; 1959; 1944; 1967; 1951; 1964; 1947; 1879; 1949; 1858.

5. Prononcez correctement les chiffres ci-dessus.

6. Dites autrement en gardant le tout sémantique.

1. La France est restée jusqu’à une période récente, le type même de l’État centralisé. 2. La centralisation est un système d’organisation dans lequel tous les actes administratifs, même ceux qui concernent la gestion relèvent de la compétence des organes de l’État. 3. C’est donc l’autorité centrale qui détient seul le pouvoir de décision, contrôle l’ensemble de la machine administrative et exerce sa tutelle dans les circonscriptions. 4. Cet état de choses est le fruit de longs siècles d’évolution. 5. La centralisation a été amorcée sous Philippe II et perfectionnée par la Révolution de 1789. 6. La Révolution de 1789 a aboli les anciennes divisions du territoire en les remplaçant par une circonscription homogène, le département. 7. Bonaparte complétera le dispositif et lui donnera toute sa cohérence. 8. En 1800 il institue la fonction de préfet et de maire, tous deux nommés par le gouvernement, et subdivise les départements en arrondissements. 9. Au XIXe siècle la France est l’État le plus centralisé d’autant que l’ensemble des pouvoirs est concentré à Paris. 10. Les collectivités territoriales vont être progressivement dotées d’organes représentatifs et de véritables pouvoirs. 11. Les conseils municipaux se voient attribuer le pouvoir de désigner les maires. 12. Élu à partir de 1883, le conseil général, devient un véritable organe de décision à partir de 1926. 13. L’autorité de l’État s’exerce par l’intermédiaire du préfet. 14. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le besoin de réformes plus profondes se fait sentir. 15. La création des régions apparaît comme l’instrument essentiel de ce renouveau. 16. Ces circonscriptions répondent mieux aux nécessités de l’aménagement du territoire. 17. La commune correspond à un espace contrôlé par un village ou par une ville. 18. Au recensement de 1982, la France comptait 36 433 communes. 19. Les communes s’administrent librement, par l’intermédiaire de représentants élus par leur population. 20. Les élections municipales ont lieu tous les 6 ans et servent à désigner le conseil municipal. 21. La liste de tête obtient la moitié des sièges. 22. C’est le conseil municipal élu qui désigne le maire. 23. Le maire a une double fonction: il représente la commune et sa population face à l’État. 24. Le maire est assisté par des adjoints qui prennent en charge un secteur de la vie municipale. 25. Le maire exécute les décisions du conseil municipal, prend des arrêtés pour réglementer la vie communale. 26. Représentant de l’État, il est responsable de l’état civil. 27. Le conseil municipal prend les décisions qui concernent l’ensemble de la vie communale. 28. En 1790, la France fut découpée en 83 départements. 29. Le conseil général dispose d’un budget propre, alimenté par une partie des taxes locales, des dotations de l’État, les revenues de ses propriétés. 30. Les compétences du conseil général sont larges et touchent à tous les domaines de la vie économique et sociale.

7. Remplissez les points en formant un tout sémantique

1. La centralisation est un système d’organisation ... tous les actes administratifs relèvent ... la compétence des organes de l’État. 2. C’est donc l’autorité centrale qui détient seul le pouvoir ... décision, contrôle l’ensemble ... la machine administrative et exerce sa tutelle ... les différentes circonscriptions. 3. Cet état ... choses est le fruit ... longs siècles d’évolution. 4. La Révolution de 1789 a aboli les anciennes divisions ... territoire en les remplaçant ... une circonscription homogène. 5. En 1800 il institue la fonction ... préfet et ... maire, tous deux nommés ... le gouvernement. 6. Il subdivise également les départements ... arrondissements ... la tête desquels est placé un sous-préfet. 7. Au XIXe siècle la France est l’État le plus centralisé d’Europe d’autant que l’ensemble ... pouvoirs et ... organes ... direction est concentré ... Paris. 8. Les collectivités territoriales vont être dotées ... organes représentatifs et ... véritables pouvoirs. 9. Élu à partir de 1883 le conseil général devient un véritable organe ... décision ... partir de 1926. 10. Néanmoins, l’autorité de l’État s’exerce ... l’intermédiaire ... préfet qui garde sa tutelle ... les maires. 11. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale la création ... régions apparaît comme l’instrument essentiel ... renouveau. 12. Ces circonscriptions répondent mieux ... nécessités ... l’aménagement ... territoire. 13. La commune est la cellule territoriale ... base ... la France. 14. La commune correspond ... un espace contrôlé ... un village ou ... une ville. 15. Les communes s’administrent librement ... l’intermédiaire de représentants élus ... leur population. 16. Les élections municipales servent ... désigner le conseil municipal. 17. Le mode ... scrutin est complexe. L’électeur peut panacher la liste en rayant ou en rajoutant des noms. 18. Le maire représente la commune et sa population ... l’État; il représente l’État ... sa commune. 19. Il est assisté ... des adjoints qui prennent ... charge un secteur … la vie municipale. 20. Le maire exécute ... décisions ... conseil municipal en matière de création ... équipements nouveaux, ... investissements, ... subventions, et prend des arrêtés ... réglementer la vie communale. 21. Le conseil municipal prend ... décisions qui concernent l’ensemble ... vie communale. 22. Les départements sont divisés ... cantons qui servent ... circonscription électorale. 23. Le conseil général est composé ... conseillers généraux élus dans le cadre ... canton ... scrutin uninominal majoritaire à deux tours. 24. Le conseil général statue ... tout ce qui relève ... sa compétence et doit administrer les biens ... département. 25. Le conseil général dispose ... budget propre, alimenté ... une partie ... taxes locales, ... dotations de l’État, ... les revenues de ses propriétés.

8. Faites des phrases avec les mots et les expressions donnés ci-dessous.

l'état centralisé; la gestion régionale et locale; la compétence des organes de l’État; détenir le pouvoir; exercer la tutelle; le fruit de longs siècles d’évolution; l’unité politique et nationale du pays; des circonscriptions homogènes; la fonction de préfet et de maire; être doté de; le pouvoir de désigner les maires; garder la tutelle sur les maires; un grand besoin de réformes; un instrument du renouveau; répondre mieux aux nécessités; l’aménagement du territoire; la cellule territoriale de base; la diversité des communes; s’administrer librement; les élections municipales; désigner le conseil municipal; le mode de scrutin; le scrutin de liste; panacher la liste; être réparti entre toutes les listes; être assisté par des adjoints; les attributions du maire; être responsable de l’état civil; voter le budget; permettre le fonctionnement de la collectivité; être découpé en départements; servir de circonscription électorale; le conseil général du département; l’organe de décision départemental; statuer sur...; les biens du département; disposer d’un budget propre; les taxes locales, des dotations de l’État et les revenues de ses propriétés; la personnalité centrale du département.

9. Lisez, intitulez et faite le résumé du texte ci-dessous.

La Martinique est l’une des perles du collier d’îles égrenées entre la mer des Caraïbes et l’océan Atlantique. Elle fait partie du chapelet d’îles constituant les Petites Antilles. Elle se trouve à 7 000 km de Paris, à 400 km du continent américain et à moins de 150 km de l’autre département français des Antilles, la Guadeloupe. D’une superficie de 1 100 km carrés, la Martinique est le plus petit des départements d’outre-mer.

Ses premiers habitants, peuples américains, sont progressivement éliminés depuis 1635, date de l’installation définitive des français sur cette île. Ils sont remplacés jusqu’au milieu du XVIIIe siècle par les esclaves amenés des côtes d’Afrique. Ensuite, au début du XIXe siècle ce sont des immigrants des comptoirs français de l’Inde.

La population martiniquaise est donc, aujourd’hui, le produit très particulier de ce mélange façonné par l’histoire. Cette variété d’origine et cette grande convivialité se marient harmonieusement avec la diversité climatique et végétale de l’île (malgré ses 80 km de long sur 30 km de large). Des terres brûlées du sud de la côte caraïbe à la luxuriance de la forêt tropicale du Nord, du sable noir des plages de la côte Atlantique au sable blanc et brun du Sud, des criques calmes et douces aux vagues sauvages de l’océan, des rugueux paysages volcaniques aux collines des plantations de bananes ou de cannes à sucre, du Carême, saison sèche et chaude de janvier à mai, à l’Hivernage, saison humide et pluvieuse du reste de l’année, la Martinique n’est que paradoxes, brassages, et magies. Autant de différences dans lesquelles elle puise toute sa vitalité.

Nichée entre deux mornes, Fort-De-France, capitale de la Martinique, s’ouvre sur l’une des plus belles baies des Antilles. C’est là que d’innombrables voiliers de toute taille choisissent de jeter l’ancre, pour quelques jours ou de nombreux mois. La mer n’est jamais très loin du cœur de la ville qui compte aujourd’hui 120 000 habitants.

La production bananière mise à part, c’est dans le secteur tertiaire que se concentre l’essentiel de l’activité économique de l’île.

L’agriculture n’emploie plus de 7,6 % de la population active et occupe la seconde place dans les exportations de l’île. Les principales productions sont la banane et le rhum. La banane est la principale ressource économique.

Les activités touristiques connaissent une forte croissance depuis quelques années. C’est le tourisme qui constitue aujourd’hui le principal vecteur du développement économique de la Martinique.

Le secteur tertiaire représente environ 75 % des emplois en Martinique, dont près de la moitié dans le secteur public non marchand. Ses activités sont axées sur l’import-export, le commerce de gros et de détail, les banques, le tourisme et les transports.

10. Lisez, intitulez et traduisez le texte ci-dessous.

Aujourd’hui les noms de «Champagne» ou de «Bourgogne» ont plus de chance d’évoquer pour un Français des vins de réputation internationale que des provinces jadis célèbres par leurs foires ou leurs esprits d’indépendance.

Elles étaient avant tout des entités politiques. Les plus importantes d’entre elles constituaient de puissantes entités quasi indépendantes, en opposition constante, et souvent en position de force face au pouvoir central.

Ainsi, au cours de l’histoire, les duchés de Normandie, de Bretagne, de Savoie, les comtés de Champagne ou de Provence, sans oublier l’Aquitaine, qui fut plusieurs fois un royaume indépendant sous les Mérovingiens et sous les Carolingiens, furent-ils de véritables «États dans l’États», avec à leur tête un duc ou un comte aussi puissant – et parfois plus – que le roi de France.

Ces provinces aux tendances autonomistes, tendances confrontées par des systèmes particuliers d’unités de mesure et des dialectes locaux, pouvaient être une entrave à l’unité nationale, qui rêvait d’une République «une et indivisible» et qui ne pouvait que les voir d’un mauvais œil, d’autant qu’elles rappelaient trop le système féodal. Aussi l’un des premiers actes de la Convention fut-il, le 15 janvier 1790, d’abolir les provinces et d’instaurer à la place un nouveau découpage administratif, celui qui, encore aujourd’hui, est le plus familier aux Français: les départements.

Dans le même esprit d’organisation «scientifique» et rationnelle du monde les départements furent voulus, face aux provinces disproportionnées, comme une entreprise de nivellement, avec des tailles ou des populations comparables.

A la fin des années cinquante, le cadre départemental s’est avéré trop étroit pour la conduite de l’aménagement du territoire. Les régions ont été créées en 1955 comme région de programme, définies – au nombre de 22 – comme circonscription d’action régionale en 1960, dotées depuis 1964 d’une administration régionale et devenues établissements publiques en 1972. Elles correspondent à une réalité géographique et économique, avec la volonté d’équilibrer leur superficie ou leur population.

11. Traduisez en français en vous servant du lexique du texte.

1. До недавнего времени Франция представляла собой типичное централизованное государство. 2. При централизованной системе правления решение всех административных вопросов находится в компетенции государственных органов. 3. Центральные органы власти имеют полномочия принимать решения и контролировать работу административного аппарата во всех округах государства. 4. Централизация власти отражает долгий путь борьбы за политическое и национальное единство страны. 5. Первые шаги по централизации власти были предприняты в период царствования короля Филиппа IIго (1180 –1223). 6. Революция 1789 года упразднила прежние деления страны, заменив их на однородные округа – департаменты. 7. Департамент включает в себя несколько кантонов, каждый из которых объединяет несколько коммун. 8. Правление Бонапарта отмечается введением должности префекта и мэра, назначаемых правительством. 9. При Бонапарте департамент подразделяется также на округи, во главе которых ставится супрефект. 10. К 19-му столетию Франция становится самым централизованным государством Европы. 11. Вся совокупность органов власти и управления страной сосредоточена в столице. 12. Чаще всего централизация власти представляет собой не только явление политическое и административное, но также и географическое. 13. Территориальные объединения, которыми являются коммуны и департаменты, постепенно наделяются органами власти. 14. Муниципальные советы начинают избираться в стране с 1831 года; к концу века за коммуной признаются основные положения автономии. 15. Таким образом, тенденции по децентрализации власти в стране намечаются с конца XIX начала XX веков. 16. Вместе с тем префект продолжает воплощать центральную власть, представляя исполнительный орган в департаменте. 17. После Второй Мировой войны становится ощутимой необходимость в более глубоких преобразованиях. 18. Создание регионов представляется основным способом административных преобразований в стране. 19. Эти территориальные единицы появляются в 1956 году. 20. Они объединяют несколько департаментов и максимально отвечают целям территориальных преобразованиях страны. 21. Закон от 7 января 1983 года определяет новые функции коммуны, департамента и региона страны. 22. Коммуна представляет собой минимальную территориальную единицу страны. 23. Исторически коммуна сформирована на базе церковного прихода. 24. Коммуны очень неоднородны по занимаемой площади и по населению. 25. Коммуна управляется представителями, избранными жителями в ходе голосования. 26. Муниципальный совет во Франции избирается один раз в 6 лет. 27. Чтобы быть избранным на пост муниципального советника необходимо иметь 18 лет. 28. Мэром коммуны может стать кандидат не моложе 21 года. 29. Муниципальный совет избирается в ходе баллотировки кандидатов по списку. 30. При голосовании по списку в бюллетенях содержатся несколько фамилий кандидатов, количество которых соответствует депутатским местам. 31. Избиратель может изменить список, добавляя или вычеркивая кандидатов. 32. Избранный муниципальный совет назначает мэра. 33. Мэр является одновременно представителем своей коммуны перед государством и представляет государство в своей коммуне. 34. Заместители мэра отвечают за один из секторов, отражающих жизнь коммуны. 35. Полномочия мэра достаточно многочисленны: он исполняет принятые муниципальным советом постановления и принимает решения, регламентирующие жизнь коммуны. 36. В компетенции муниципального совета находятся вопросы инвестиций, пособий и приобретения материально-технического оборудования. 37. Будучи представителем государства в коммуне, мэр отвечает за ее гражданское состояние: он торжественно регистрирует акты бракосочетания, регистрирует рождения и кончины; он является также офицером полиции. 38. Муниципальный совет принимает решения, касающиеся жизни коммуны. 39. Главной обязанностью муниципального совета является принятие бюджета, обеспечивающего нормальное функционирование коммуны. 40. Франция насчитывает 100 департаментов, 4 из которых являются заморскими и являются одновременно регионами. 41. Департамент разделен на кантоны, которые представляют собой избирательные округи. 42. Генеральный совет является представительным органом департамента. 43. Генеральные советники избираются сроком на 6 лет, но каждые 3 года генеральный совет обновляется на 50 %. 44. Кантональные выборы проходят каждые 3 года в марте месяце. 45. Департамент имеет собственный бюджет, который пополняется за счет местных налогов, государственных дотаций и доходов от коллективной собственности.

12. Faites le résumé des textes.

13. Faites vos commentaires des citations ci-dessous.

«Chaque pays a son ange gardien. C'est lui qui préside au climat, au paysage, au tempérament des habitants, à leur santé, à leur beauté, à leurs bonnes mœurs, à leur bonne administration. C'est l'ange géographique.»

Larbaud Valery

«Ce n'est pas assez d'avoir de grandes qualités, il en faut avoir l'économie (bonne administration)». La Rochefoucauld

«Si les locomotives étaient conduites comme l'État, le machiniste aurait une femme sur les genoux. » Alain (Émile Chartier, dit)

14. Lisez, traduisez et apprenez le dialogue ci-dessous.

Georges – Au fait, Antoine, nous avons vu jusqu’à présent les représentations attachées aux réalités climatiques, sociales ou même économiques des régions de la France. Mais qu’en est-il de la représentation collective des hommes?

Antoine Oh ! C’est vraiment une question intéressante. Mais on ne peut pas dire que toutes les provinces ont donné naissance à un archétype humain dans la littérature, ou dans la langue. Le Poitevin, par exemple, qui a engendré de nombreux patronymes du genre Poitou, Poitevin, Peytavin, n’a pas donné naissance à un «type» attesté par la littérature, non plus que le Picard, dont les mentions se bornent à des noms de valets.

Georges – Tu sais, moi, je m’intéresse aussi à cela. On peut y ajouter le Berrichon. Il a laissé de nombreux noms de famille: Berry, Berryer, Berriaud, Berruyer. C’est l’incarnation de la France paysanne profonde. C’est peut-être à cause de cela que Frédéric Dard a donné le nom de Berrurier à l’ineffable et peu raffiné comparse du commissaire San Antonio.

Antoine Oh ! Berru, il est connu de tous. Mais le Limousin, c’est un peu autre chose. Il a connu la notoriété à l’époque de la Renaissance et à l’époque classique. Rabelais donne la plus ancienne image du Méridional vantard qui essaie d’en mettre «plein la vue» à ses compatriotes du «Nord». On retrouve le Limousin chez Molière, dans «Monsieur de Pourceaugnac», mais cette fois il symbolise le provincial mal dégrossi, et Molière se moque de son accent et de ses prétentions à intégrer la «bonne société» aristocratique parisienne.

Georges – Oui, la littérature classique fait la fortune de quelques provinciaux. Certains deviennent de véritables types littéraires: le Normand et surtout le Gascon. Le Normand fait son apparition avec La Fontaine. C’est un paysan rusé, madré, roué, matois, procédurier et retors. Il ne répond jamais franchement et ne s’engage pas: «p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non». La «réponse de Normand».

Antoine – Type curieux ce Normand. Balzac parle de leur âpreté au gain dans «Le cousin Pons»: «Les Juifs, les Normands, les Auvergnats et les Savoyards, ces quatre races d’hommes ont les mêmes instincts, ils font fortune par les mêmes moyens. Ne riens dépenser, gagner de légers bénéfices, et cumuler bénéfices et intérêts, voici leur charte. Et cette charte est la vérité».

Georges - Oui, le portrait traditionnel est assez négatif. De nos jours il est tempéré par la gastronomie, déjà évoquée. Producteur de camembert, le fromage français par excellence, cuisine à la crème. Le Normand est aussi buveur de cidre.

Antoine - Et puis, il symbolise l’amour du terroir depuis la chanson célèbre de Frédéric Bérat, «Ma Normandie». Il est aussi plus sympathique grâce à Bourvil, natif de cette province.

Georges -Que je l’aime, Bourvil, moi! Et le Gascon, un autre type, qui fait fortune à l’époque. C’est un hâbleur et batailleur. Il se laisse emporter par la parole, et oublie souvent la réalité, au point de faire des «offres de Gascon».

Antoine - Mais son caractère essentiel est d’être batailleur. C’est d’Artagnan, qui mourra général de Louis XIV, duelliste sans pareil au maniement de l’épée, toujours prêt à voler au secours d’une noble cause.

Georges - D’Artagnan, il est aimé dans le monde entier, je suis sûr. Et le Bourguignon? C’est une autre figure sympathique de bon vivant et de grand buveur. Avec son accent qui roule les « r ». Il est assimilé au vin de son terroir.

Antoine – Et le Savoyard? Cette image est retenue par Balzac, l’image de gens âpres au gain. Mais bientôt il devient sympathique, ce petit ramoneur avec sa marmotte et son échelle sur le dos. C’est le Petit Gervais dans «Les Misérables».

Georges - Balzac, Hugo, ils ont donné de jolis portraits. Il y a deux visions opposées de cet entêtement. C’est le paysan attardé et sous-développé, mangeur de lard et de pommes de terre. Sous sa forme féminine, c’est le personnage de bande dessinée pour enfants, Bécassine, la bonne à tout faire, bien intentionnée, mais idiote.

Antoine – Mais l’autre image est positive. C’est celle de la ténacité du marin courageux et au grand cœur, tel qu’on le trouve chez Victor Hugo, dans «Les travailleurs de la mer».

Georges - C’est tout à fait cela. Quant à l’Auvergnat, il est évoqué aussi par Balzac. C’est un homme âpre au gain, qui parle en transformant les «s» en chuintantes. On se moque de lui en parodiant son parler: «Un chou , ch’est un chou!» (Un sou c’est un sou.) Traditionnellement il est marchand de vin et de charbon.

Antoine – Autre cas, ce sont les Alsaciens. Ils ont des images opposées. L’une, minoritaire, qui s’appuie sur leur langue et leur accent à consonances germaniques. L’autre, plus fréquente, nettement positive, est celle de patriotes. Aujourd’hui ils sont considérés comme les plus «Européens» des Français sans parler de leur passion pour l’écologie.

Georges - Pour le patriotisme, ce sont les Lorrains, qui partagent la palme avec les Alsaciens. Mais ils n’ont pas une image aussi forte que leurs voisins. Toutefois la province tient une place de choix dans la chanson populaire traditionnelle: «En passant par la Lorraine, avec mes sabots …».

Antoine - Et les gens du Nord, les Chtimis? Ils ont l’image de travailleurs, à la froideur apparente, mais au grand cœur. Ils ont le sens de la fête et de la solidarité. Emile Zola, dans «Germinal», nous en présente un bon exemple avec la famille Maheu.

Georges - Absolument. Il y a encore les Basques. Eux, ils ont donné au «Français type» leur coiffure, le béret, mais n’avaient pas d’image stéréotypée, sauf celui de joueurs de pelote. Les problèmes politiques, je veux dire le terrorisme, chassent cette image folklorique.

Antoine – Et quant au Midi, c’est de nouveau Alphonse Daudet et son Tartarin. C’est le Méridional hâbleur et vantard, qui a le verbe haut et le sens du geste théâtral. Il est reconnaissable à son «accent» aux voyelles ouvertes, aux finales fortement prononcées, en particulier les «e» muets et les nasales.

Georges - Dans sa variante de Sud-Ouest c’est un Toulousain, grand amateur de cassoulet et de rugby. Il ponctue son discours de «Oh, con!», dernière variante des fameux jurons gascons «Morbleu! Tudieu»! etc.

Antoine - Mais l’archétype, c’est le personnage de Marius, avec son compère Olive, mangeur d’aïoli ou de bouillabaisse, buveur de «pastis» et grand joueur de «pétanque». C’est le roi des histoires pour rire, marquées par l’exagération et la bonne humeur.

Georges - C'est ça, mais nous n’avons pas encore parlé des Parisiens. Aux dires des auteurs, le Parisien est affligé d’un grave complexe de supériorité. «Il n’est bon bec que de Paris» disait déjà François Villon. Aussi il n’est accepté par ses compatriotes provinciaux que sous sa forme juvénile du «gamin de Paris», le «Titi» parisien, enfant des rues, pauvre, ingénieux, et anarchiste.

Antoine – Tout à fait. Maintenant nous avons le tableau plus ou moins achevé. Les personnages différents, qui incarnent la France différente, multiforme, et toujours chère et attirante. Il n’y a voire ceux qui veulent venir la voir.

Georges - Mais c’est pour cela aussi qu’on veut aller en France. Pour la diversité et le pittoresque.

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