Exercices de compréhension

1. Assimilez le lexique du texte, lisez-le et traduisez-le.

2. Divisez le texte en morceaux logiquement achevés et intitulez-les.

3. Répondez aux questions en vous servant du lexique du texte.

1. Quelle était la situation dans l’industrie française au XIX^e siècle? 2. Développez l’idée du moteur de la croissance à travers les autres activités sociales. 3. Quelles branches de l’industrie française étaient à l’origine de la croissance économique du pays? 4. Pourquoi? Montrez les régions sidérurgiques et textiles à la carte du pays. 5. Quelles sont les autres branches de l’industrie française qui apparaissent vers la fin du siècle dernier? 6. Où apparaissent-elles? 7. Qu’est-ce que veut dire le protectionnisme dans l’économie nationale? 8. Quel est le rôle des colonies françaises dans le développement industriel de la France? 9. Quelles sont les particularités de l’industrie française à l’époque de l’entre-deux-guerres? 10. Qu’est-ce qui est à l’origine de l’essor sans précédent de l’industrie française d’après-guerre? 11. Est-ce que les industries de la première génération connaissent le même essor? 12. Quelles étaient les causes des difficultés des industries de la première génération à l’époque de l’après-guerre? 13. Qu’est-ce que c’est le Marché Commun? 14. Comment comprenez-vous la libéralisation des échanges? 15. Par quoi sont caractéristiques les années 50 de l’industrie française? 16. Quel est le rôle de l’industrie de la deuxième génération à cette époque? 17. Est-ce que la province française a beaucoup profité de l’essor de l’industrie de la deuxième génération? 18. Qu’est-ce qu’on y développe à cette époque? 19. Quelle est la situation dans l’industrie française aux années 80? 20. Quelles industries se trouvent les plus touchées à cette époque? 21. Est-ce que l’économie mondiale influence beaucoup le développement de l’industrie française des années 80? 22. Quelle est l’issue la plus efficace qui permet le maintient de la stabilité économique dans cette situation? 23. Quels sont les pays industriels de cette époque dont la concurrence est la plus aiguë? 24. Quelles sont les qualités des marchandises de ces pays qui les rendent très concurrentiels? 25. Comment est la situation dans les branches de l’industrie française de la première génération (citez-les) à cette époque? 26. Est-ce que la situation dans les industries de la deuxième génération (citez-les) est la même? 27. Quelles sont les solutions dont l’application pourrait redresser la situation dans l’industrie française? 28. Quelle est la situation dans les régions du Nord et de la Lorraine? 29. Est-ce que l’Ouest et le Sud passaient par les mêmes étapes des mutations industrielles? 30. Quelles sont les démarches du gouvernement français en vue de redresser la situation dans l’industrie du pays? 31. Combien de pôles de conversion ont été créés pour relancer l’industrie?

4. Écoutez et écrivez correctement.

91,3; 8,57; 1,43; 1,69; 19,48; 18,7; 14,56; 9,28; 12,4; 1,85; 94,9; 1,84; 9,39; 88,5; 5,2; 9,18; 9,28; 18,2; 1,40; 1,93; 93,5; 9,37; 96,2; 9,35; 9,48; 9,59; 94,4.

5. Prononcez correctement les chiffres ci-dessus.

6. Dites autrement en gardant le tout sémantique.

1. Pendant le XIX^e siècle l’industrie française a été le moteur de la croissance économique du pays. 2. Cet âge d’or de l’industrie a commencé au XIX^e siècle avec le développement de la sidérurgie à proximité des gisements de charbon et de fer. 3. Vers la fin du siècle d’autres industries apparaissent sur les lieus de production de l’hydroélectricité. 4. Ces industries de la première génération ont évolué en permanence. 5. Elles se sont modernisées au gré des progrès techniques. 6. Elles se sont adaptées aux exigences nouvelles des marchés. 7. À l’abri des barrières douanières l’industrie contrôle son marché intérieur et craint peu la concurrence extérieure. 8. Elle dispose du vaste débouché de l’empire colonial qu’elle approvisionne en biens d’équipements et en produits manufacturés. 9. Pendant l’entre-deux-guerres de nouvelles industries se sont développées: ce sont les industries de la deuxième génération. 10. Pourtant, les industries de la première génération connaissent leur premières graves difficultés. 11. La suppression progressive des tarifs douaniers révèle le vieillissement de l’appareil industriel face à celui de certains concurrents étrangers. 12. Dès les années 50 des mesures de restructuration et de relance sont prises pour moderniser des branches de l'industrie nationale. 13. Les industries de la deuxième génération vont devenir les moteurs de la croissance et leur essor va participer au développement régional. 14. On a pu d’un seul coup provoquer la création des milliers d’emplois dans une ville de province. 15. Cette ère est aujourd’hui révolue; pans entiers de l’industrie connaissent des difficultés profondes. 16. La sidérurgie et le textile n’en finissent pas d’être en crise, mais aussi la construction navale et les industries de la seconde génération. 17. L’économie française est de plus en plus dépendante de l’extérieur 18. La hausse de la facture énergétique impose au pays une lourde charge financière. 19. La concurrence étrangère est aiguë. 20. Les pays étrangers livrent la production de qualité et de masse, à des prix très avantageux pour le consommateur. 21. Les grands pays industriels réalisent de meilleures performances moyennes que la France en matière de technologie. 22. L’industrie française livre en permanence un combat difficile. 23. Il faut sauvegarder au maximum les branches les plus menacées, comme la sidérurgie et le textile. 24. La modernisation s’accompagne en général de la mise en place de systèmes automatiques, voire des robots. 25. Depuis 10 ans, l’industrie française connaît ainsi des métamorphoses qui sont loin d’être achevées. 26. La crise industrielle s’est traduite fortement sur le plan régional. 27. Les régions les plus anciennement industrialisées ont perdu des emplois. 28. Les régions de l’Ouest et du Sud, très dynamiques et fortes créatrices d’emplois jusqu’au milieu des années 70, ont vu leur élan industriel brisé depuis. 29. Le gouvernement poursuit actuellement son aide à l’investissement et à la création d’emplois dans le pays, mais il a dû réorienter la stratégie. 30. Les pôles de conversion ont été définis dans le pays. 31. Ils correspondent à un bassin d’emploi qui connaît une situation particulièrement difficile et qui a besoin de solutions propres pour se reconvertir.

7. Remplissez les points en faisant un tout sémantique.

1. Jusqu’au milieu des années 70, l’industrie française a été le moteur ... croissance économique ... pays. 2. Cet âge d’or a commencé au XIX^e siècle ... le développement ... la sidérurgie ... proximité des gisements de charbon et de fer et de la grande industrie textile ... la région lyonnaise. 3. ... la fin du siècle d’autres industries apparaissent ... les lieus de production de l’hydroélectricité. 4. Ces industries ... première génération ont évolué ... permanence. 5. Elles se sont modernisées ... gré ... progrès techniques, se sont adaptées ... exigences nouvelles des marchés et ont gagné ... productivité. 6. Jusqu’à la fin de la Seconde Guerre mondiale, ces activités se développent ... un cadre protectionniste: ... l’abri des barrières douanières mises ... place à partir 1892 l’industrie française contrôle son marché intérieur. 7. L'industrie française craint peu la concurrence extérieure: elle dispose ... vaste débouché de l’empire colonial qu’elle approvisionne ... biens d’équipements et ... produits manufacturés. 8. Après la Seconde Guerre mondiale les exigences ... la reconstruction nationale, puis la hausse constante et vigoureuse ... niveau de vie conduisent ... un essor sans précédent. 9. L’abaissement ... tarifs douaniers, puis leur suppression progressive ... le cadre du Marché Commun révèlent le vieillissement ...l’appareil industriel français. 10. Dès les années 50 des mesures ... restructuration et ... relance sont prises ... moderniser des branches de l'industrie française. 11. Les industries ... la deuxième génération deviennent les moteurs ... la croissance et leur essor participe ... développement régional. 12. On a pu, d’un seul coup, provoquer la création ... milliers d’emplois ... des villes de province. 13. ... années 70 cette ère est déjà révolue; pans entiers ... l’industrie connaissent ... difficultés profondes. 14. L’économie française est de plus en plus dépendante ... l’extérieur: elle est ouverte ... le marché mondial, où elle s’approvisionne ... matière première et écoule les produits de son industrie. 15. Dans le cadre ... une économie ouverte ... le monde, la concurrence étrangère est aiguë. 16. C'est la concurrence ... nouveaux pays industriels qui livrent la production ... des prix très avantageux pour le consommateur. 17. C'est aussi la concurrence de grands pays industriels, qui réalisent ... meilleures performances ... matière de technologie, de productivité et de vente de leur produits. 18. L’industrie française livre ... permanence ... combat difficile. 19. Il faut sauvegarder ... maximum les branches les plus menacées en se spécialisant ... les productions les plus performantes. 20. Il faut aussi conserver ... avance âprement disputée ... les domaines où une position de leader a été atteinte. 21. La rationalisation ... productions s’accompagne ... général de la mise en place ... systèmes automatiques, voire des robots. 22. La crise industrielle s’est traduite fortement ... le plan régional. 23. Le gouvernement poursuit actuellement son aide ... l’investissement et ... la création d’emplois ... le pays. 24. Le gouvernement a dû aussi réorienter la stratégie ... mieux répondre ... réalités locales. 25. En 1984, 15 pôles ... conversion ont été définis ... le pays: ils correspondent chacun ... un bassin ... emploi qui connaît une situation particulièrement difficile.

8. Faites des phrases avec le lexique donné ci-dessous.

la croissance économique; des millions d’emplois; des quantités accrues des biens; les activités nombreuses; développer la sidérurgie; des gisements de charbon et de fer; les lieus de production de l’hydroélectricité; les industries de la première génération; évoluer en permanence; se moderniser au gré des progrès techniques; les exigences nouvelles des marchés; gagner en productivité; un cadre protectionniste; contrôler le marché; craindre peu la concurrence; disposer du vaste débouché; approvisionner en biens; les industries de la deuxième génération; la reconstruction nationale; la hausse du niveau de vie; un essor sans précédent; la libéralisation des échanges; la suppression des tarifs douaniers; perdre ses marchés exclusifs; prendre des mesures de restructuration et de relance; perdre des emplois; participer au développement régional; provoquer la création des milliers d’emplois; ne pas en finir d’être en crise; s’approvisionner en matière première; la hausse de la facture énergétique; une lourde charge financière; un facteur important des difficultés; limiter le déséquilibre des échanges; livrer la production de qualité et de masse; réaliser de meilleurs performances; conserver une avance.

9. Traduisez en français en vous servant du lexique du texte.

1. В течение целого столетия промышленность страны обеспечивала неуклонный экономический рост. 2. Благодаря благоприятной экономической политике в стране были созданы миллионы рабочих мест, произведено большое количество товаров и был обеспечен значительный технический прогресс. 3. Черная металлургия развивалась в районах добычи каменного угля и железной руды. 4. К концу века в стране появляются и развиваются новые отрасли промышленности: алюминиевая и электрохимическая. 5. Новые отрасли промышленности зарождаются, как правило, в районе производства гидроэлектроэнергии. 6. Отрасли первого поколения находятся в постоянном развитии; они модернизируются, приспосабливаясь к новым требованиям рынка и наращивают производительность. 7. Введенные в стране таможенные ограничения значительно способствуют развитию национальной промышленности. 8. Эта экономическая политика позволяет контролировать внутренний рынок и не опасаться внешней конкуренции. 9. Наличие большого рынка сбыта в лице колоний позволяет постоянно наращивать производство оборудования и промышленных товаров. 10. Отраслями второго поколения являются нефтехимическая промышленность, автомобилестроение и аэронавтика, которые получили большое развитие после Второй мировой войны. 11. Необходимо отметить, что отрасли первого поколения, черная металлургия и текстильная промышленность, начинают испытывать большие трудности в развитии. 12. Эти трудности роста вызваны снижением таможенных тарифов, а затем и их полной отменой в рамках Общего рынка. 13. Отмена таможенных ограничений в стране сделала необходимым обновление промышленного оборудования, обеспечивающего высокую конкурентную способность производимых товаров. 14. После Второй мировой войны перед страной встала необходимость промышленной перестройки, призванной модернизировать некоторые отрасли национальной экономики, такие как текстильная и черная металлургия. 15. Развитие в стране отраслей промышленности второго поколения, таких как нефтехимическая, автомобилестроение и аэронавтика, позволило поднять промышленный уровень слаборазвитых регионов. 16. Развитие новых отраслей промышленности позволило в первую очередь создать миллионы новых рабочих мест в провинции. 17. В первую очередь это касается строительства заводов по выпуску автомобилей, создания цехов по сборке телефонного оборудования или производства электробытовых приборов. 18. Целые группы промышленных предприятий страны испытывают большие трудности в развитии: в первую очередь это отрасли черной металлургии и текстиля. 19. Глубоким и затяжным кризисом затронуты также отрасли второго поколения, такие как автомобилестроение и кораблестроение: они постоянно теряют рабочие места. 20. Затянувшийся кризис привел к тому, что начали сворачивать производство и некоторые крупнейшие нефтеперерабатывающие предприятия. 21. Национальная экономика становится все больше и больше зависимой от внешнего рынка, где она приобретает сырье и куда сбывает произведенные товары. 22. Повышение стоимости энергоносителей превратилось в тяжелое финансовое бремя для бюджета страны. 23. Дефицит внешнеэкономического обмена приводит к необходимости увеличения экспорта и завоевания новых рынков сбыта. 24. Дешевая рабочая сила дает возможность производить в большом количестве качественную продукцию по выгодным для потребителя ценам. 25. Эти страны имеют лучшие средние показатели в области технологии, производства и реализации своей продукции. 26. В этих условиях национальная промышленность вынуждена вести постоянную борьбу за сохранения отраслей производства, таких как текстильной, черной металлургии и автомобилестроение. 27. Одним из выходов из этой трудной экономической ситуации является производство высококачественной продукции и сохранение передовых позиций на мировом рынке. 28. В первую очередь вопрос стоит о сохранении передовых позиций в областях ядерной энергетики, производства вооружения, автомобилестроения и аэронавтики. 29. Модернизация производства это не только внедрение автоматических систем и роботов, но и сокращение рабочей силы. 30. Экономический кризис в стране очень сильно отразился на традиционно промышленных регионах Франции. 31. Правительство оказывает всестороннюю помощь в вопросах инвестиций и создания новых рабочих мест в стране. 32. Глубокие преобразования должны отвечать интересам экономически слабых регионов страны. 33. Создание зон конверсии основывается на глубоком знании особенностей каждого региона страны. 34. Реорганизация промышленного производства коснулась только тех регионов страны, где ситуация была крайне тяжелой.

10. Lisez le texte ci-dessous et faites son résumé.

Si l'on en croit les Données sociales de l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) publiées, jeudi 11 mai, les difficultés des jeunes et des seniors à s'insérer sur le marché du travail français, à trouver des emplois stables ou à les conserver, s'aiguisent.

Quelques semaines après le succès du mouvement social contre le contrat première embauche (CPE), que le premier ministre avait voulu imposer pour, disait-il, faciliter l'insertion des moins de 26 ans, et à quelques jours de la présentation du plan senior censé permettre aux plus de 50 ans de retrouver une meilleure place dans le monde du travail, la 12^e édition de ce rapport sur «La société française» montre une grande vulnérabilité des jeunes et des seniors et une structure de l'emploi (type de contrats, rémunération, sécurité, etc.) qui fragilise encore ceux qui sont déjà les plus exposés à l'intérieur de ces tranches d'âge.

Présentées tous les trois ans, les Données sociales proposent cette année, pour 37 euros, 70 études thématiques (emploi, logement, santé, patrimoine, etc.) sur 667 pages. Selon l'une de celles qui sont consacrées à «l'accès des jeunes à l'emploi», ces derniers «terminent leurs études de plus en plus diplômés», mais trouvent un emploi «puis souvent temporaire ou déclassé».

Ce déclassement touche un jeune sur quatre. Selon les auteurs de l'étude, «aucun niveau de diplôme ne garantit une protection absolue contre le déclassement». Conséquence, «les jeunes déclassés sont plus souvent insatisfaits et quittent plus fréquemment leur emploi».

Une autre étude démontre le poids prépondérant des origines socioculturelles dans l'accès à l'emploi. L'insertion est «plus lente et difficile» pour les enfants d'ouvriers, les jeunes issus de l'immigration extra-européenne ou les «individus confrontés dans leur enfance à diverses difficultés sociales ou familiales», dont le chômage des parents, les problèmes de santé, etc. Le risque de non-emploi est accru de 30 % lorsqu'un parent a connu le chômage de longue durée. Et le cumul de ces «événements précarisants», fréquent selon les auteurs de cette recherche, aggrave le risque d'instabilité.

Parmi les jeunes interrogés en 2003, issus de l'enquête Génération 1998, les enfants de cadres ou de professions intermédiaires sont deux fois moins touchés que les enfants d'ouvriers par les parcours où domine le non-emploi. Et ces derniers connaissent aussi une «surreprésentation des périodes d'emploi temporaire».

Les jeunes issus de l'immigration extra-européenne, dont le père est d'origine maghrébine, ont des difficultés plus importantes.

Une fois insérés sur le marché du travail, les jeunes sont confrontés, plus que les autres salariés, aux emplois de courte durée (moins d'un an): «40% des heures rémunérées aux salariés de moins de 25 ans le sont dans le cadre d'emplois de courte durée.»

Enfin, les perspectives de fin de carrière n'incitent pas à l'optimisme. Selon une autre étude, qui porte sur l'évolution des conditions de départ en retraite, les salariés partiront plus tard et toucheront des pensions moins élevées, le taux de remplacement - ce que représente la première retraite en pourcentage du dernier salaire perçu – diminuant. Ce serait alors les «très qualifiés», ayant terminé leurs études après l'âge de 23 ou 24 ans, qui subiraient le plus souvent des pertes de pensions.

11. Lisez et traduisez le texte ci-dessous.

Les petites et moyennes entreprises (PME) françaises devraient particulièrement profiter de l'amélioration de la conjoncture économique. Au terme de sa 43^e enquête semestrielle, menée auprès d'un échantillon de 1000 PME, le groupe financier public Oseo parle d'un «regain de vitalité»: les PME devraient voir leur chiffre d'affaires global progresser de 3,9 % en 2006. L'évolution positive de l'activité avait été constatée dès la fin 2005.

Certes, tous les secteurs ne sont pas logés à la même enseigne. La reprise est particulièrement sensible dans les transports, où l'activité a progressé de 6,2 % en moyenne sur les douze derniers mois, soit plus du double du taux atteint sur la même période de l'année précédente.

La croissance est aussi très forte dans le commerce de gros (+ 6 %) et dans les services aux entreprises (+ 4,7 %), mais aussi dans l'industrie (+4,1%) et dans la construction (+ 3,9 %). «Dans l'industrie, les carnets de commande sont au plus haut depuis début 2002», indique l'enquête.

En revanche, le commerce de détail stagne (alors que la consommation est restée vigoureuse durant le premier semestre, selon l'Insee). Il en est de même dans le secteur du tourisme, où les PME doivent commencer à pâtir de la concurrence des services vendus sur Internet.

Tous secteurs confondus, les très petites entreprises - celles de moins de 10 salariés – profitent moins que les autres de cet essor, avec un taux de croissance projeté de 2 %. Mais il n'en est pas de même des firmes situées dans la catégorie supérieure, employant entre 10 et 19 salariés, qui s'attendent à une progression moyenne de 6,4 % de leur chiffre d'affaires, en 2006.

Toutes les PME envisagent néanmoins l'année 2007 avec prudence. Les plus audacieuses étant celles réalisant plus du quart de leur chiffre d'affaires à l'exportation. Elles tirent déjà la croissance en 2006, avec un taux deux fois supérieur à celui des firmes effectuant la quasi-totalité de leur chiffre sur l'Hexagone.

Et ces entreprises sont aussi les vraies créatrices d'emplois: un tiers d'entre elles compte accroître leurs effectifs en 2007, alors que 6 % seulement prévoient de les réduire. «C'est un renversement de tendance par rapporta la mi-2005», estiment les auteurs du rapport.

Les entreprises des secteurs en croissance prévoient aussi une amélioration de leurs résultats. Or, l'insuffisance de la rentabilité était, durant les exercices précédents, l'un des motifs les plus fréquemment cités par les patrons de PME (après l'atonie de la demande), pour expliquer la faiblesse de leurs investissements.

L'amélioration des marges lève cet obstacle, et va donc s'accompagner d'un redémarrage des investissements, après quatre années de baisse puis de stagnation. Le faible coût du crédit encourage ce mouvement. Il permet aux PME de recourir largement à l'emprunt pour financer nouveaux équipements, achat ou construction de locaux. Le taux moyen d'autofinancement des investissements se situe à 39 %, «taux plutôt faible» estiment les experts d'Oseo.

Un cercle vertueux semble donc se mettre en place, les investissements des unes accroissant l'activité des autres et réciproquement.

12. Faites le résumé des textes.

13. Faites vos commentaires de la citation ci-dessous.

«La société tout entière repose sur l'industrie».

Saint-Simon (Claude Henri de Rouvroy, comte de)

«On croit mourir pour la patrie; on meurt pour des industriels».

France (Anatole François Thibault, dit Anatole)

14. Lisez, traduisez et apprenez le dialogue ci-dessous.

Pierre - Écoute, André, ce serait bien de visiter le «Mondial de l’automobile» cette exposition traditionnelle d’automobile qui passe tous les deux ans à Paris. J’ai lu quelque part que cette exposition était ouverte pour la première fois en 1898 et s’appelait le «Salon de l’auto».

André - Oui, il faudra absolument le faire. C’est une grande fête populaire aujourd’hui. L’exposition accueille plus d’un million de visiteurs chaque deux ans, elle est la plus visitée, je pense. Et ce n’est pas étonnant, la voiture est devenue inséparable de notre vie quotidienne.

Pierre..- Et c’est pour cela que tout le monde s’y intéresse. le salon, c’est également un événement industriel et commercial de première importance. Tout ce que la planète compte de constructeurs et d’équipementiers automobiles s’y retrouve .

André - C’est cela. En 1996, par exemple près d’un millier d’exposants en provenance de trente et un pays ont répondu à l’appel de l’exposition. Le Mondial est de plus en plus apprécié par les constructeurs européens, américains et asiatiques. Ils choisissent Paris pour dévoiler leurs nouveaux modèles.

Pierre - Juste, mon ami. L’américain Ford, l’allemand Audi, le japonais Honda son toujours à l’exposition pour séduire les visiteurs. Et des fois ils réussissent. L’automobile d’aujourd’hui est très attirante. Mais ce que j’aurais bien aimé acheter, c’est la petite Berlingo.

André - Ah, Citroën. Cela vaut le coup de l’acheter. C’est aussi mon avis. C’est la réalisation du concept révolutionnaire de petite voiture polyvalente, à mi-chemin entre la berline traditionnelle et le monospace du type Renault Espace. Le Berlingo est très fonctionnel

Pierre - Je la connais bien, cette auto. Son habitacle intérieur est vaste et modulable grâce aux banquettes rabattable. Le prix est raisonnable, 85 000 francs, soit 17 000 dollars, TVA comprise. Citroën a de grandes ambitions pour le Berlingo. La marque se veut la 2 CV d’aujourd’hui, c’est à dire la voiture du Français moyen.

André - Elle est pas mal du tout, cette auto, rien à dire. Mais tu sais, les marques Peugeot sont aussi bonnes. Surtout la nouvelle Peugeot 406, c’est vraiment un événement dans la construction de l’automobile. Elle est bien élégante. De l’avis de beaucoup d’observateurs la 406 est la plus belle voiture du Mondial 1996.

Pierre - C’est un autre type de voiture. J’avoue qu’elle est sympathique. Elle utilise la base mécanique de la berline du même nom ; sa carrosserie est dessinée par le célèbre styliste italien Pininfarina, auteur de toutes les Ferrari. Mais c’est déjà 160 000 francs. C’est un peu cher pour un Français moyen, non ?

André - Peut-être, oui. Mais avec tout ce système de crédits et de vente à la petite semaine, cela peut s’acheter sans beaucoup de problème, je pense. Mais n’oublions pas Renault. Ce n’est pas par hasard qu’on disait au Mondial 1996, que c’était le Salon de Renault.

Pierre - Ah, oui. C’est par ce que Renault a présenté le plus grand nombre de nouveaux modèles. C’était un véritable festival ! Ou, plus sérieusement, une offensive commerciale sans précédent, accompagnée de baisse de prix sur l’ensemble de sa gamme.

André - C’est bien le mot, une offensive. Parmi les nouveautés Renault, il y a eu des modèles existants revus et corrigés avec une Safrane remodelée et une version cabriolet de la Mégane. Les voitures, bien familières au monde d’automobile, mais rajeunies et embellies.

Pierre - Oui, mais les vraies vedettes étaient les deux monospaces dévoilés pour la première fois : le «petit» Scénic et le «grand» Espace. Ce dernier remplace les Espace actuels en offrant notamment de nouvelles motorisations plus performantes et un aménagement intérieur encore plus convivial et pratique.

André - Tu en parles en connaisseur. Quant au Renault Scénic, c’est le premier monospace compact du marché. Petit à l’extérieur (gabarit comparable à celui d’une berline de taille moyenne) mais grand à l’intérieur: cinq sièges amovibles individuellement, un coffre très spacieux…

Pierre - Très bonne voiture en somme. Grâce au Scénique, le concept de monospace est désormais à la porté financière d’un plus grand nombre de familles, avec son premier prix 99 700 francs, soit 20 000 dollars. Renault reste donc le grand spécialiste mondial de ce type de véhicules.

André - Voilà, Renault est le grand spécialiste mondiale de voitures aux prix moyens. Il est, comme d’ailleurs Citroën et Peugeot, la première entreprise exportatrice française. Elle commercialise près des deux tiers de sa production à l’étranger.

Pierre - C’est impressionnant comme fait, je le sais. Seulement je vois pas bien comment cela va aujourd’hui, mais en 1995, oh, les voitures françaises les plus vendues à l’étranger étaient la Peugeot 306, suivie par la Renault Clio et la Peugeot 106.

André - Il faut bien en lire quelque part. Il y a pas mal d’information là-dessus. Oui, les constructeurs français comprennent que le marché d’automobile offre de moins en moine de débouchés. Ils se tournent désormais vers les pays à forte croissance.

Pierre - Oui, oui… Les continents asiatiques et sud-américain. Aujourd’hui l’avenir de la voiture française ne se joue pas seulement à Paris.

André - C’est évident. Après cette politique de «prime à la casse» lancée au début de l’année 1994 le secteur automobile a connu une nette relance.

Pierre - Ah, tu parles de l’offre d’une prime pour l’achat d’un véhicule neuf en échange de la destruction d’une automobile de plus de dix ans? C’était génial.

André - Et comment ! Cette mesure poursuivait un triple objectif. Stimuler les ventes, bien sûr, mais aussi améliorer la fiabilité et la propreté du parc en éliminant les voitures les plus anciennes.

Pierre - C’est bien cela. Et le succès était immédiat. Cela a donné aussi des idées à d’autres pays.

André - Oui, c’est bien l’exemple du gouvernement qui doit être toujours là pour trouver le moyen d’assainir la situation économique de son pays.