
- •Le Moyen Age (VI-xVe s.)
- •Les Temps modernes (XVI-xiXe s.)
- •Le XVII siècle: les débuts de l'opéra
- •La musique d'orgue et de clavecin
- •L'opera
- •L'opera-comique
- •La musique instrumentale
- •Le xiXe siècle (première moitié): la période de stagnation
- •Lа musique а programme: berlioz
- •Le developpement de lа musique symphonique et instrumentale
- •L'époque contemporaine (xXe s.)
- •La nouvelle musique
- •Olivier Messiaen
- •La musique serielle et dodecaphonique
- •La nature de la musique française
- •Вопросики к экзаменульке
La nouvelle musique
Dans les premières années du XXe siècle, on assiste à la naissance de l'art abstrait créé par les milieux musicaux allemands: à Dresde, à Munich, à Berlin. Il débute avec Schönberg, Stravinsky, Béla Bartók, qui annoncent la première génération de la musique contemporaine, grandissant parallèlement avec celle de Kandinsky et de Picasso. L'avant-garde européenne n'entre en France qu'avec sa deuxième génération, après la Seconde Guerre mondiale, bien que des artistes comme Edgar Varèse (1885-1945) ait commencé а s'exprimer bien avant la guerre. A cette génération appartiennent des dodécaphonistes, héritiers de Schonberg, et des créateurs de formes musicales nouvelles: Boulez, Pierre Schaeffer, Pierre Henry, Xenakis.
L'entre-deux-guerres: la musique moderne (années 1915-1939)
Les musiciens prônent le folklore, le jazz, des archaïsmes oubliés. Ils ont besoin de «faire équipe», contrairement aux musiciens des autres époques, qui étaient «isolés».
Le groupe des Six (années 1918-1935)
Le groupe à réuni autour de Jean Cocteau et d'Erik Satie, auteur de la Parade, ballet burlesque créé aux Ballets russes de Diaghilev (1917): Georges Auric (1899-1983), Arthur Honnegger (1892-1955), Darius Milhaud (1892-1979), Francis Poulenc (1899-1963), Germaine Tailleferre (1892-1983), Louis Durey (1888-1979). La critique parle d'eux comme des expressionnistes, mais le groupe n'a jamais formé un mouvement cohérent, il a été uni plutôt par les négations (refus du wagnérisme et du debussysme) que par ses créations. Georges Auric s'est surtout consacré à la musique de film et de ballet; Francis Poulenc à la musique chorale; Darius Milhaud se spécialisait dans la polytonalité; Honegger s'exprime dans les oeuvres tragiques (le Roi David, 1921, Jeanne au bûcher, 1935). Louis Durey, critique de l'Humanité, crée une cantate sur un poème de Maïakovski; Germaine Tailleferre, ayant participé au spectacle du Front Populaire la Liberté (1937), émigré aux Etats-Unis, où elle composera l'opéra Il était un petit navire (1951).
Le groupe Jeune France (1936-1939)
Le groupe rassemble André Jolivet (1905-1974), Yves Baudrier (1906-1988) et Olivier Messiaen (1908-1992) qui voient leur objectif à «propager une musique vivante, dans un même élan de sincérité, de générosité, de conscience artistique». Les jeunes musiciens ont la volonté de se débarrasser de toute discipline, de se délivrer de tout système, de lutter contre le néo-classicisme. Ils donnent des concerts, reçoivent le patronage de F. Mauriac et P. Valéry. Le groupe est dispersé par la guerre.
Olivier Messiaen
Né dans une famille d'intellectuels (père, professeur d'anglais, mère, la poétesse Cécile Sauvage), à 22 ans organiste à l'église de la Trinité à Paris, il commence à composer.
Les musicologues affirment que Messiaen à introduit en Europe la musique du monde entier (modes du Moyen Age, rythmes de l'Inde. Il puise dans la nature, particulièrement dans les chants d'oiseaux qu'il croit ses «plus grands maîtres» (le Réveil des oiseaux, 1953) et surtout dans la religion catholique (Petites Liturgies de la présence divine, 1945; l'Ascension, Vingt regards sur l'Enfant Jésus. Dans une de ses interviews, Messiaen dit qu'il est «attiré par le surnaturel qu'il cherche à représenter plusieurs temps et plusieurs espaces sonores simultanés, un arc-en-ciel de rythmes et d'accords». L'orgue est son instrument privilégié (Livre d'orgue, 1935, Méditations sur le mystère de la Sainte-Trinité, 1972). En 1938, il écrit une pièce pour ondes Martenot, inspiré par la musique japonaise. De 1945 à 1992, il dirigea une classe de composition au Conservatoire.
L'après-guerre: la musique d'avant-garde
LА MUSIQUE CONCRETE ET LA MUSIQUE ELECTRONIQUE
Les recherches du renouvellement dans le monde sonore amènent à la création de la musique concrète: l'ingénieur Pierre Schaeffer (1910-1955) enregistre et manipule les bruits les plus divers. Il élabore une doctrine scientifico-musicale qui prévoit un emploi systématique des objets sonores de toute provenance, en faisant entendre avec Béjart un opéra concret qui porte le titre d'Orphée (1953). Au groupe de recherches de la RTF se forme une école de compositeurs français et étrangers (Ivo Malec, Pierre Henry, F. Bayle) qui réalise la synthèse de la musique concrète et de la musique électronique — celle qui utilise des sons obtenus à partir de générateurs électroniques. Avec Pierre Henry (1927), Schaeffer réalise à la RTF Symphonie pour un homme seul (1950).
La musique électro-acoustique s'est développée en France dès 1928 grâce aux ondes Martenot — instrument électrique à clavier, construit par un pédagogue de musique Maurice Martenot.
Les recherches des années 1960-1970 s'orientent vers la musique aléatoire.