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- •Le xiXe siècle (première moitié): la période de stagnation
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La musique instrumentale
En 1725 s'inaugure, au palais des Tuileries, une première saison officielle d'auditions musicales publiques. C'est Philidor qui en est le promoteur. Il donne tous les ans trente-deux concerts spirituels composés d’œuvres instrumentales et vocales sur paroles latines.
L'époque voit naître l'orchestre moderne qui groupe jusqu'à 77 musiciens. Trois grands genres trouvent un accueil chaleureux du public: la Sonate, le Concerto, la Symphonie.
L'individualisme grandissant de l'époque met en vedette le talent des virtuoses. La France est fière de son école de violon née dans les dernières années du XVIIe siècle. Jean-Marie Leclair (1697-1764) et Jean-Pierre Guignon (1702-1775) en étaient les fondateurs. L'art du violon a beaucoup progressé au XVIIIe siècle avec deux maîtres de cette école Rodolphe Kreutzer et Pierre Baillot.
Le xiXe siècle (première moitié): la période de stagnation
On sait que la vie artistique ne coïncide pas avec l'histoire des grandes oeuvres. Le panorama musical de l’époque en donne encore un exemple: la période de stagnation de la première moitié est suivie d'une progression rapide qui amène à un renouveau des dernières décennies.
Les trente premières années la vie musicale n'est troublée par aucune innovation. La Révolution de 1789 n'a pas communiqué de renouveau à la musique. Les compositeurs élaborent la «musique d'Empire» en produisant des œuvres académiques. Ils demandent leurs inspirations aux Romains, aux Grecs et aux vieilles légendes de France.
Bien différent de style est Jean-François Le Sueur (1760-1837). Auteur de quelques opéras, il excelle dans la musique d'église et renouvelle le style sacré. En recourant aux mélodies populaires, il dispose sa musique comme des vitraux d'une cathédrale. Le Sueur commentait chaque page de ses partitions et appliquait la musique religieuse au caractère de chaque fête de l'année. Les plus connues de ses oeuvres sont celles qui sont écrites pour les fêtes de l'Assomption et de Noël (1786), pour les fêtes de Pâques et de la Pentecôte (1787). Ces morceaux, exécutés à Notre-Dame plusieurs fois, ont un immense retentissement.
De 1820 à 1860, la vie musicale est dominée par deux étrangers — l'italien Rossini et l'Allemand Meyerbeer. Le premier s'installe à Paris, en 1823, et devient bientôt le musicien le plus en vue de l'époque de la Restauration. Ayant obtenu la direction du Théâtre italien, il met en valeur la virtuosité et le charme de la voix. Il y fait entendre le Barbier de Séville et Guillaume Tell. Meyerbeer arrive à Paris, en 1830. Ancien condisciple de Weber en Allemagne, il possède le sens du goût du public et trouve un librettiste habile en la personne de Scribe. Ses opéras Robert le Diable (1831), les Huguenots (1836), le Prophète (1849) sont accueillis avec enthousiasme. Meyerbeer règne dans la vie musicale de Paris jusqu'à 1859, la date de l'arrivée de Wagner. Wagner détrône Meyerbeer et finit par faire triompher sa conception d'un drame lyrique fondé sur une synthèse de la poésie et de la musique.