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Франц. морфология.docx
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13. Les pronoms possessifs et les adjectives possessifs.

D'après le sens les pr.poss. et les adj.poss. sont réunis par une idée de possession et d'après les indices grammaticaux ils sont réunis par les mêmes catég. gram.: la personne, le genre, le nombre. À la fois ils diffèrent par 2 traits :

1) les pron.poss.sont autonomes (toniques) => mots indépendants ;les adj.poss. sont non-auton.(atones)=>mots outils

2) les pron.poss. - remplacent les noms en indiquant le possesseur de l'objet représenté par le nom, les adj.poss.remplacent l'article en indiquant le possesseur de l'objet ou de l'être désigné par le nom qu'ils accompagnent.

Les pronoms possessifs représentent les objets ou les êtres en indiquant leur appartenance à partir de la personne. Les adjectifs possessifs se caractérisent par le rapport entre le possesseur (l'antécédent) et l'objet de possession.

La catégorie de la personne compte 3 formes désignant l'appartenance à la 1ère, à la 2ème et à la 3ème personne.

Dans les propositions les pronoms possessifs remplissent les mêmes fonctions que les noms.

- sujet. (Ton livre est sur la table, le mien est sur la chaise.) ; - complément d'objet (Faites pousser ma chaise et la sienne ; Cette lettre est adressée à ton frère et au mien.), - attribut (Votre intention est la mienne), - complément prédicatif se rapportant au sujet ou au complément d'objet direct (Je considère cet enfant comme le mien).

Les adjectifs poss.comme l'article s'accordent en genre et en nombre avec le nom désignant la chose possédée. À la fois les adjectifs possessifs s'accordent en personne et en nombre avec le nom désignant le possesseur.

  1. Les pronoms démonstratifs et les adjectives démonstratifs.

Le sens d'indication. Les pr.dém. sont des mots qui représentent les êtres, les choses avec une nuance d'indication; les adj.dém.marquent que l'on montre les êtres ou les objets désignés par les noms auxquels ils sont joints.

les catégories grammaticales du genre et du nombre.

Les pr.simples celui, ceux, celle, celles ne s'em­ploient jamais seuls.Ils sont suivis:1) par un complément intro­duit par la préposition de (Voici mon travail et celui de mon ami), 2) par une proposition relative (Ceux qui vivent luttent).

Le pronom démonstratif peut fonctionner comme :

  1. sujet (Celui-là a toujours raison),

  2. complément d'objet direct (Elle voit celui-ci),

  3. complément d'objet indirect (II s'est adressé à ceux-là),

  1. complément prédicatif se rapportant au sujet ou à l'objet direct (II se considère comme celui-ci).

Le pronom démonstratif ce est un pronom conjoint neutre. Il s'emploie comme antécédent devant une proposition relative introduite par qui, que, dont (Ce qui vient de se passer ne m'intéresse pas. Ce dont vous me parlez est intéressant.) Il s'emploie avec les verbes être, devoir, pouvoir dont il désigne le sujet (C'est bon).

Les pronoms relatifs

servent à rapporter à un nom ou à un pronoms,ils représentent une proposition relative qui explique ou détermine ce nom ou ce pronom. Ces derniers sont appelés antécédents. Ont des formes simples et des formes composées.

- formes simples: qui, que, quoi, dont, où . Iin­variables en genre et en nombre.

- formes composées : lequel, auquel,duquel etc sont variables en genre et en nombre.

* une double fonction: la fonc­tion conjonctive et fonc­tion d'un terme de la proposition relative.

Le pr.rel. est du même genre et nombre que son antécédent.(La route par laquelle vous cheminez mène à la mer)

Les pronoms interrogatifs

servent à interroger sur la per­sonne ou la chose dont ils expriment l'idée.

1) les formes simples: qui? (pour les personnes), que ? quoi ? (pour les choses)

2) les formes composées : lequel? (laquelle ? lesquels ? les­quelles ?) auquel, duquel.

Les pronoms interrogatifs s'emploient dans la question directe et indirecte.

Au lieu du simple pronom interrogatif on emploie fréquem­ment les périphrases: 1) pour les personnes: qui est-ce qui ? (sujet), qui est-ce que ? (objet) ; 2) pour les choses: qu'est-ce qui ? (sujet), qu'est-ce que?(objet direct, attribut)

-L'adj.interrogatif quel indique que l'on questionne sur la qualité ou sur une détermination de l'être ou de l'objet ex­primés par les subs. qu'ils précèdent. Est variable en genre et en nombre: quel, quelle, quels, quelles.

Les pronoms indéfinis et les adjectifs indéfinis

sont réunis par une notion de vague, d'indéterminé, d'incertain. La plupart des mots qu'on rapporte aux pronoms indéfinis ne représentent aucun nom exprimé dans le discours, ils sont nominaux.Etre répartis en deux grou­pes :

- Variables : chacun, quelqu'un, l'un, l'autre, aucun

- Invariables : personne, quiconque, rien, autrui (другой), quelque chose

D'après le sens ils sont classés en

  1. indéfinis proprement dits : quelqu'un, quelque chose, certain ;

  2. indéfini relatif quiconque ;

  3. indéfinis quantitatifs : l'un, quelques-uns, plusieurs, chacun, tout ;

  4. indéfini à valeur démonstrative : tel ;

  5. indéfinis négatifs : personne, rien, aucun, nul ;

  6. indéfinis de distinction : autrui, l'autre ;

  7. indéfini d'identité : le même.

Dans la proposition : sujet (Chacun peut se tromper), attribut (Ce n'est rien), complément d'objet direct et indirect (Je ne vois personne. Ne le dites à personne), complé­ment d'agent (II n'est pas aimé de personne),

Les adj.indéfinis se joignant au nom marquent une idée vague de quantité ou de qualité.

- un sens de qualité sont les suivants : certain, quelque, quelconque, n'im­porte quel (quelle, quels, quelles).

- une idée de quantité: aucun, chaque, différents, divers, nul, pas un, plus d'un, plusie­urs, quelque, tout.

L’adjectif

sert à désigner une propriété des choses des êtres, des notions, désignés par un nom ou un pronom.Prennent d’habitude les catégories gramm.du subst. N’ont que des formes modificatoire, parce que l’adj.suit toujours le subs.

Fonctions syntaxiques: complément déterminatif, complément prédicatif, complément attribut.

Catégories morphologiques: le genre et le nombre.

1.Les adjectifs qualificatifs qui désignent une qualité attribuée aux objets, personnes, notions (rouge, bon, large, heureux, petit, proche). Les adjectifs qualificatifs sont caractérisées par les degrés de comparaison et d’intensité.

on peut distingue ces adjectifs  d'après: la forme, la dimension, le couleur, les impressions et les sentiments.

2. Les adjectifs relatifs, qui caractérisent l’objet, la personne, la notion par leur relation avec d’autres objets et notions. Ses classification: la relation à la matière (métallique), à une établissement (universitaire, administratif), à une doctrine politique ou scientifique (marxiste, historique), à l’origine de l’objet (japonais, africain), à une destination (routière), à un lieu et au temps (régional, quotidien, hebdomadaire).

La catégorie du genre

Dans la formation du féminin on distingue 2 cas:

1. Quand la transformation phonétique se compagne la transformation orthographique.

2. Quand la transformation du genre est seulement orthographique.

-par addition d'une des consonnes d, t, r, s: lourd—lourde, léger—légère, doux—douce, heureux—heureuse

-changement de terminaison : -teur-trice con­solateur— consolatrice ;

- le changement de radical : fou—folle, beau—belle, vieux—vieille

- à la voyelle nasale on ajoute une des consonnes : blond—blonde, blanc—blanche

- le doublement de la consonne finale : cruel—cruelle, nul—nulle

- la transformation de c en que : public—publique

Masc : nez aquilin, esprit dispos, miel violât, yeux pers ; fém: bouche bée, dent canine, femme enceinte.

La catégorie du nombre

Pour la formation du pluriel, les adjectifs suivent les mêmes règles que les noms. À l’écrit, on ajoute généralement à la forme du masculin ou du féminin singulier un -s pour former le pluriel. Quelques adjectifs ne suivent pas cette règle :

- les adjectifs masculins en -eau prennent un -x au pluriel (beaux)

- les adjectifs masculins en -al ont généralement un pluriel en -aux (brutaux, spéciaux)

- les adjectifs de couleur issus de noms prennent ou non le -s selon leur degré d’adjectivisation

- les adjectifs terminés au singulier par -s ou -x ne varient pas au pluriel (nerveux, doux).

Les degrés d’intensité

L'intensité peut être exprimée par les adverbes et les particules très, si, fort, peu, assez, bien, tout, tellement, plutôt.

Le haut degré de qualité et d'intensité peut être rendu par les adverbes en -ment : absolument, énormément, extrêmement, pro­fondément,fortement,parfaitement, nullement Affixes: suractif, extra-fin, hypertensif,ultramoderne

Les degrés de comparaison

exprimé par des moyens léxico-syntaxiques variés. sont les constructions avec les adverbes aussi, plus, moins ... que On distingue trois sortes de comparatif : supériorité (plus + adjectif), égalité (aussi antéposé à l’adjectif), infériorité (moins + adjectif). Certains adjectifs n’admettent pas la variation en degré : les adjectifs relationnels, les adjectifs exprimant une qualité non soumise à variation (carré, circulaire, etc.), les adjectifs dont le sens intègre déjà une notion d’intensité ou de comparaison (majeur, mineur, aîné, cadet, premier, dernier, etc.).

Le verbe

Les traits notionnels:une action (prendre, finir) un procès (marcher,parler), un état (aimer, souffrir, détester).

Les traits morphologiques: personne, mode, temps, aspect, corrélation de temps, voix.

Nombre et personne: Le nombre et la personne du verbe dépendent de son sujet (on dit que le verbe s’accorde en nombre et en personne avec son sujet).

La catégorie de la personne exprime le rapport entre l’énonciation et les participants à l’acte de la parole.

La personne verbale marque deux rapports; la participation et la non participation à l’acte de la parole. Deux personne participant toujours à l’acte de la parole; la personne qui parle (le locuteur) et la personne à qui la parole est adressée (l’allocutaire). La troisième personne marque la personne ou l’objet dont on parle.

La particularité du pronom il de la forme impersonelle consiste en ce qu’il ne represente aucun objet et en renvoie a rien. Il se distingue de personnel par les traits spécifiques : 1) il impossible de la commuter avec certain nom (il pleut, *Pierre pleut, *qui pleut) 2. Il est impossible de la faire prendre la forme indépendant lui ( il neige – *lui neige, il chante - lui chante) 3. Il est impossible de la faire varier en genre et en nombre

La catégorie du mode. La quantité de modes en français varie d’un auteur à l’autre. 1.Certains grammairiens distinguent six modes; infinitif, participe, conditionnel, subjonctif, impératif. 2.D’autres en comptent cinq; indicatif, subjonctif, impératif, infinitif, participe.3. Il y a ceux qui ne reconnaissent aucun mode au français moderne

La modalité est caractérisée comme le rapport de l’énonciation à la réalité du point de vue du sujet parlant. La modalité peut être exprimée par des moyents grammaticaux et lexicaux, aussi bien que par l’intonation. Le mode est une catégorie grammaticale dans le system qui sert à exprimer le rapport de l’action à la réalité objective du point de vue du locuteur (le sujet parlant) ou du protagoniste (le sujet de l’action).La grammaire tradition.distingue 4 modes :

L'indicatif, designe l’action, qui avait lieu dans le passé, qui a lieu maintenant ou aura lieu. F - Constatation.

L’impératif sert à designer les intentions émotionnelles et volitives du sujer parlant, c’est pourquoi l’impératif n’existe pas sans intonation. Dupoint de vue fonctionnel l’impératif n’exprime pas le procès proprement dit, mais l’appel à l’action l’ordre, l’interdiction ce qui n’est pas identique à l’action même.

Le subjonctif C’est la mode des propositions subordonnés. présente l'action verbale comme virtuelle. Exprime la crainte, le doute, le souhait ou servant à donner un ordre, à exprimer un désir, une volonté ou une éventualité

Le conditionnel est un mode qui présente des faits soumis à une condition. (J'irais les voir si j'avais le temps).

La catégorie du temps.

Le présent Il exprime la coïncidence entre ce que l'on dit et le moment où on le dit . Mais il peut exprimer une action qui se répète ou des vérités générales (Les hommes sont mortels).

Le futur est formé d'une base de radical du verbe. L'emploi du futur situe l'action dans l'avenir (Je passerai demain). Ses autres valeurs sont notamment celles du futur dit historique (En 1905, sa vie prendra un tour nouveau).

L'imparfait Il permet de décrire une action considérée dans sa durée ou dans son caractère répétitif et non un fait ponctuel (Nous passions les vacances d'été à la montagne).

Le passé simple a des formes très irrégulières. Les variantes pour la première personne sont -ai, -is, -us, -ins, pour la deuxième -as, -is, -us, -ins, pour la troisième -a, -it, -ut, -int. Le passé simple, qui n'est plus utilisé dans la langue orale contemporaine, exprime une action révolue au moment où l'on parle (Il mourut en 1778).

Les formes des temps composés sont beaucoup plus régulières que les formes simples. Les temps composés de l'indicatif, le passé composé, le plus-que-parfait, le passé antérieur et le futur antérieur, sont constitués d'un auxiliaire conjugué au temps simple correspondant, respectivement le présent, l'imparfait, le passé simple et le futur, suivi du participe passé du verbe conjugué (voir tableaux).

La catégorie de l’aspect.

les «aspects» suivants: 1) accompli/inaccompli: exprimé par l’opposition des temps simples et composés (Il chante/Il a chanté) ; 2) perfectif/imperfectif :exprimé par la sémantique du verbe:Je sors/Je marche); 3) sécant/non sécant (пресекающий /непресекающий) exprimé par l’opposition imparfait/passé simple : Il sortait/Il sortit ; 4) inchoatif /terminatif: exprimé par les périphrases avec des V. semi-auxiliaire (commencer à/finir de) ; 5) semelfactif/itératif: (однократный/ многократный) exprimé par des compléments circonstanciels (une fois par an/toutes les semaines) ; 6) progressif exprimé par la construction aller + gérondif : Le mal va croissant.

L'aspect perfectif indique un procès qui ne peut être réalisé qu'une fois parvenu à son terme. Par exemple, si le procès sortir d'une maison est interrompu avant son terme, la sortie n'aura pas eu lieu. Ainsi les procès perfectifs, pour être réalisés, doivent nécessairement arriver jusqu'à leur terme.

L'aspect imperfectif, indique un procès réalisé dès qu'il est entamé. Par ex, si le procès de chanter est interrompu avant son terme, le chant aura quand même eu lieu (même interrompu au bout de quelques notes). Ainsi les procès imperfectifs, pour être réalisés, ont besoin d'être entamés, et peuvent ensuite s'interrompre n'importe quand.

EX : les verbes trouver, sortir, naître, atteindre, mourir, indiquent un aspect perfectif. Les verbes chercher, marcher, manger, chanter, vivre, indiquent l'aspect imperfectif. Les aspects perfectif et imperfectif sont des aspects dynamiques. Les procès statiques (avoir, connaître, demeurer, etc.) ne contiennent donc ni l'aspect perfectif ni l'aspect imperfectif, mais l'aspect statique.

Le nom de nombre

désigne une notion de nombre précis, de quantité. On distingue les numéraux cardinaux (un, cinq, cent), les numéraux ordinaux (troisième„ sixième, vingtième). Les grammairiens à la nature de ce groupe de mots: 1) tous les numéraux sont rap­portés aux adj. 2) tous les numéraux sont dégagés comme une partie du discours au­tonome 3) les cardinaux sont considérés comme une partie du discours à part, les ordinaux sont rap­portés aux adjectifs.

Seuls les noms de nombre cardinaux constituent une PdD autonome. Les ordinaux ont les traits des adj.de relation:

-Cardinaux: invariables.Ils peuvent servir de sujet, de complément, d'attribut (4 et 1 font 5; On est cinq aujourd'hui). Comme les adj. ils se combinent avec l'article et les déterminatifs (mes deux amis ; le dix janvier); ils peuvent remplacer les déterm.(deux grands garçons) ; comme les adv. ils peuvent introduire un nom (Deux de mes élèves).

Les adverbes

1.l’adverbe est classe avec les parties du discours auxiliaires, les prépositions, les conjonctions, les interjections.

2.l’adverbe est reconnu pour une partie du discours autonome).

D’après leur structure les adverbes peuvent être réparties en deux groupes:

1.les adv.à un seul mot : tard, tôt, loin, aimablement, lentement, tristement, soudain.

2.les adv.à structure analytique : à regret, tout à coup, avec sagesse, peu à peu, de plus en plus, deux temps en temps. Sub­stituer l'adverbe à formation analytique par l'adverbe en -ment : avec attention – attentivement.

Les adv.qualificatifs qui sont susceptibles d'avoir des degrés de comparaison. Les degrés de comparaison sont rendus par les moyens analytiques, l'adverbe reste invariable.

Du point de vue de la valeur, l'adverbe est un mot invariable que l'on joint à un verbe, à un adjectif ou à un autre adverbe pour en modifier le sens : Il marche vite. Un homme très intelligent II marche très vite.

La classification des adverbes d'après le sens.

on distingue habituellement trois groupes sémantiques d'adverbes. Cest la corrélation sémantique entre l'adverbe et les autres mots indépendants.

1. qui modifient le sens du verbe, de l'adjectif ou de l'adverbe indépendamment du contexte.Sous-groups:

- Les adv.qualificatifs ou, de manière - de quelle manière? (bien, ensemble, mal, mieux, volontiers, vite; en –ment: lentement, doucement, aimablement; à regret, peu à peu, de plus en plus)

- Les adv.de quantité (ou d'intensité) - combien? comment? (assez, aussi, autant, beaucoup, fort, peu, trop; -ment: largement, absolument, profondément). L'intensité exprimée comme comparaison est rendue par les adv.désignant les degrés de comparaison:trop,plus,moins, très. +adv.d'aspect:déjà,souvent,tout à coup,encore,toujours,longtemps.

2. qui désignent les conditions extérieures du procès: le lieu et le temps, la cause et le but. Sous -groupes:

- adv.de lieu(ici, là, ça, dehors, autour, arrière, avant, derrière, contre, dessus, loin, près, outre, proche, nulle part,où)

- adv.de temps(hier, autrefois,jadis,jusque,demain,immédiatement,après,ensuite,puis,aussitôt;aujourd'hui, actuellement, maintenant, en ce moment,depuis, cependant)

3. adv.modaux, ceux de précision et de liaison.L'appréciation (L'incertitude:peut-être,probablement,sans doute,vraisemblablement. l'assurance : certainement, évidemment. Précision:propre­ment, à mon avis, justement)

Les adv.de liaisons servent à désigner les rapports logiques entre les actions (aussi, ainsi, par conséquent, le lien adversatif : d'ailleurs, néanmoins, toutefois, pourtant, en tout cas, cependant.

Les conjonctions

Du point de vue formel, les conjonctions sont divisées en conjonctions sim­ples (et, mais, ou, que, si, comme, quand) et composées: alors que, du moment que, si bien que, sans que.

Du point de vue significatif, l'opposition:conjonctions de subordination/celles de coordination

1. les conj.de coordination : servent à joindre des éléments de même fonction (Le père et le fils sont venus = les deux sont sujets), ou des propositions de même nature (Il a gagné et il est content). Les principales conjonctions de coordination sont : mais, ou, et, donc, or, ni, car, cependant, néanmoins, toutefois. La coordination marque le plus souvent l'addition (et, aussi, bien plus, etc.), la cause ou l'explication (car, en effet, etc.). 2. les conj.de subordination: servent à joindre 2propositions dont une est subordonnée à l'autre (Il partira quand nous arriverons). Les principales conjonctions de subordination sont : comme, lorsque, puisque, quand, que, quoique, si. Il faut ajouter à cette liste de très nombreuses locutions (à cause que, ainsi que, à mesure que, après que, à moins que, au lieu que, aussitôt que, pendant que, pourvu que, etc.). La subordination marque, le plus souvent, la comparaison (Le père comme le fils...), la cause (Il ne viendra pas puisque...), ou le temps (Il partira quand...).

Les prépositions

Servent à marquer la dépendance grammaticale d'un terme à un autre terme.

sont porteurs d'un sens lexical : elles expriment le temps (durant, pendant, après), la cause (en raison de, à cause de), la privation (sans), la valeur locale (derrière, sous, au-dessus de).

La valeur lexicale - la valeur relative (ou relationnelle)

la valeur grammaticale - l'indication du rapport subordinatif entre deux termes.

d'exprimer non seulement un lien syntaxique, mais de différencier sémantiquement certaines constructions : il parle à Marie/il parle de Marie, elle vient à f école/elle vient de f école. Cependant, con­trairement à des prépositions lexicalement fortes, qui expriment toujours une valeur lexicale déterminée (se trouver devant/derrière la table, arriver avant/après la fête), les prépositions à et de jouent un rôle purement grammatical, n'apportant aucune valeur sémantique (oublier de prévenir, éviter de parler).

Du point de vue formel les prépositions peuvent être simples ou com­posées.Le groupe des prépositions simples est limité. Par contre, le groupe des prép.composées est très nombreux: prép.simples à, en, de +subs.avec ou sans article(à force de, à la suite de, en face de, par rapport à, en raison de, au lieu de, grâce à).

Les prépositions locales et temporelles (à côté de, au milieu de, pendant) sont plus concrètes que les prépositions marquant diverses relations logiques (malgré, selon, en regard de). Du point de vue de leur distribution certaines prépositions peuvent s'employer devant le substantif aussi bien que devant un verbe (pour mon ami et pour arriver, sans argent et sans comprendre) la plupart — ne s'emploient que devant le substantif

Les interjections

si­gnalent un mouvement de l'âme, un état de pensée, un ordre, un avertisse­ment, un appel. Des signes spéciaux pour exprimer le côté émotif et volitif de l'activité humaine. ne participent pas à l'organisation des structures syntaxiques. => indépendant. Sont des mots invari­ables. Du point de vue de la structure :

1) formées d'une ou de plusieurs voyelles, de voyelles combinées avec une consonne, de simples consonnes : Ah ! Eh ! Hom ! Euh ! Ouf ! Bah ! Fi! Pouah ! Chut ! Hola ! St ! Pst ! ;

2)des noms employés seuls ou accompagnés d'une épithète ou d'un déterminatif: Attention ! Dame ! Ciel ! Courage ! Juste Ciel ! Bonté divine ! Ma fol ! Ma parole ! Par exemple ! ;

3)des adjectifs employés seuls ou accompagnés d'un adverbe : Bon ! Ferme ! Bravo ! Tout doux ! Tout beau ! ;

4)des adverbes ou des locutions adverbiales : Bien ! Comment ! Eh bien ! Or ça ! En avant !

5)des formes verbales : Gare ! Halte ! Tiens ! Suffit ! Vois-tu ! Dis donc !

D'après leur sens : 1) à valeur émotive (une joie, un mépris, un étonnement, une satisfaction, un mécontentement : Ah ! Fi !Bon ! Ciel ! Ma foi ! Peste ! 2) les interjections à valeur impérative (un ordre, un appel, un avertissement): Baste ! Suffit ! Halte ! Gare !

Particule

servent à exprimer des nuances logiques différentes, modales, émotives et grammaticales.

Les particules comme classe de mots autonome sont classer dans les groupes suivants : restrictifs (ne ... que, rien que), négatifs (ne ... pas, point, guère, plus, ni, non), affirmatifs : oui, si, -da (-da est employé après oui dans la langue parlée : oui-da), démonstratifs (-ci, -là : celui-ci, celui-là), intensifs confirma tifs (même, voire, bien). Même les enfants le comprennent. On a des opinions différentes, voire opposées.), interrogatifs : (est-ce que). Les particules oui, non, si peuvent remplacer des phrases tout entières.