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Dfinition de la grammaire.doc
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L'article partitif

Le partitif désigne une certaine quantité de la matière.

On peut dire: Il ramassa de la neige (non pas la neige) et revint une boute blanche à la main. On ne dirait jamais «J'aime de la neige», «Il sent du tabac», mais J'aime la neige. Il sent le tabac.

Dans les phrases telles que Les yeux bleus durs comme la pierre contre les yeux noirs durs — comme la pierre ... on n'a pas à insister sur la quantité de la matière.

On observe un phénomène analogue dans les substantifs nombrables.

On a vu que les noms de matière s'employaient également avec l'indéfini.

Le partitif devient de plus en plus fréquent avec les substantifs dits abstraits et avec ceux qui marquent les phénomènes physiques. Cet usage n'a commencé qu'au XVIIe siècle et se répand rapidement de nos jours.

Le partitif limite la notion, fait voir le phénomène dans son ac­complissement réel. Il sert à évoquer l'idée des manifestations concrètes d'une qualité, d'un sentiment, d'un état:

Vous appelez cela de l'amour, moi, je l'appelle de l'égoïsme.

Cf. Vous appelez cela l'amour, moi, je l'appelle l'ogïsme.

Le partitif nous rappelle, enfin, qu'une qualité, un sentiment, un état se manifestent naturellement avec un certain degré.

Dans le français contemporain on voit paraître le partitif devant les noms de la série discontinue, ce qui semble être en con­tradiction avec le sens grammatical de cette forme de l'article.

Pour les noms de matière, c'est un fait bien connu:

cf. le veau (un veau) — TeJiënoK; le veau (du veau) — Termina; le pain (un pain) — ôyxaiiKa xjicôa; le pain (du

La caracteristique generale

L'adjectif est une partie du discours qui sert à désigner une propriété des choses, des êtres, des notions désignés par un nom ou un pronom : un livre intéressant ; une belle femme ; des sciences exactes ; il est pa­resseux. L'adjectif est caractérisé par deux catégories morphologiques ; celle du genre et celle du nombre. Ses fonctions syntaxiques sont : complément déterminatif, complément prédicatif, attribut.

D'après le sens les adjectifs sont répartis en deux groupes : 1) les ad­jectifs qualificatifs qui désignent une qualité attribuée aux objets, personnes, notions {rouge, bon, large, heureux, petit, proche) ; 2) les adjectifs de re­lation qui caractérisent l'objet, la personne, la notion par leur relation avec d'autres objets et notions (conventionnel, métallique, cérébral).

Les adjectifs qualificatifs caractérisent l'objet d'après la forme (rond, court, long), les dimensions (énorme, grand), les impressions, les sensa­tions (hostile, agréable, désagréable, horrible, bon, doux, sévère), la couleur (rouge, bleu).

Les caractéristiques présentées par les adjectifs de relation sont divers.

Categories grammaticales du verbe

La classe des verbes diffère de celle des substantifs en ce qu'elle possède des catégories grammaticales qui ne sont propres qu'à elle.

Les catégories grammaticales caractérisant le verbe sont : le mode, le temps, l'aspect, la personne, la voix. La fonction syntaxique du verbe est celle du prédicat.

Les catégories grammaticales dégagées dans le système verbal ne sont pas homogènes du point de vue de leur extention grammaticale. On dis­tingue les catégories grammaticales essentiellement verbales et les catégories prédicatives. Les catégories verbales proprement dites sont celles qui embrassent toutes les formes verbales (personnelles et non-personnelles). Les catégories grammaticales prédicatives ne sont propres qu'aux formes personnelles. En français aux catégories essentiellement verbales se rapportent la corrélation de temps (les formes composées/ les formes simples) et la voix (les verbes pronominaux/ les verbes non-pronominaux). Les catégories prédicatives — la personne, le mode, le temps — sont liées à la prédicativité syntaxique. Le rapport au temps, à la personne grammaticale, à la réalité (la modalité) caractérise toute prédicativité. Autrement dit, le temps, le mode, la personne tout en étant des catégories morphologiques servent de formes de la réalisation de la prédicativité syntaxique. La catégorie grammaticale de l'aspect en français (l'imparfait/ le passé simple) se renferme aussi dans les formes personnelles prédicatives et n'existe qu'à l'indicatif du plan passé.

La catégorie grammaticale de la personne du verbe exprime le rapport entre renonciation et les participants à l'acte de la parole. La personne grammaticale est un trait distinctif et fondamental du verbe,

Voix active

Les formes de la voix active servent à désigner un rap­port déterminé entre le sujet et le verbe. La voix active exprime que le sujet fait une action quelconque. Elle ne possède pas de signes grammaticaux spéciaux: je marche, il pense, nous chantons, mais la forme pronominale exprimant une action intransitive lui appar­tient: // se rend à la bibliothèque. Elle s'est évanouie.

Voix passive

Le paradigme de la voix passive consiste en formes com­posées, dites «analytiques». Elles se construisent à l'aide des «temps» du verbe auxiliaire être, précédant le participe passé du verbe à conjuguer. De cette façon, la conjugaison passive comporte les mê­mes formes que la voix active, formes dites «temporelles».

Les formes du passif sont employées pour exprimer que le sujet de la phrase reçoit une action qui est dirigée sur lui par son auteur: les tableaux sont regardés; les enfants sont choyés.

Le sujet peut représenter un résultat de l'action: les lettres ont été écrites; la maison a été construite.

L'agent qui accomplit l'action et qui la dirige sur le sujet peut être mentionné dans la phrase; alors, il prend la forme d'un com­plément accompagné de la préposition par ou de.

En général, la préposition par est employée là où l'agent fait une action qui exige de sa part plus d'énergie, plus d'insistance, là où il ne transmet pas seulement l'action, mais en est l'auteur conscient et réel; par contre, la préposition de est employée dans les cas où l'agent joue un rôle plutôt passif: Cet enfant a été élevé par ses parents. Les champs ont été couverts de neige.

Cependant, malgré la simplicité de la construction pas­sive, il n'est pas toujours facile de déterminer si un participe lié à une forme quelconque du verbe être entre dans le paradigme de la voix passive. La construction en question peut avoir plusieurs significations. Lu premier lieu, il y a quantité de verbes qui for­ment leurs «temps composés» à l'aide du même verbe être. Ce groupe n'est pas nombreux, mais il comprend des verbes très usités. Ce sont quelques verbes désignant le mouvement et plusieurs autres; par exemple, tomber, aller, sortir, partir, entrer, res­ter, etc. L'apparence extérieur!4 de leurs «temps composés» coïn­cide avec celle de la forme passive: je suis entré, nous sommes partis, etc.

Toutefois, ce groupe ne contient que des verbes intransitifs et il faut remarquer que les verbes intransitifs, en général, n'ont pas de forme passive.

Ensuite, l'état d;;ns lequel se trouve le sujet peut être désigné de la même façon, c'est-à-dire à l'aide d'un participe passé lié au verbe être. La même construction peut indiquer ou l'état ou l'ac­tion passive, selon les conditions différentes du contexte.

Ex. L'enfant était couché par sa mère [forme passive]. L'enfant était couché dans son petit lit [état].

Enfin, et c'est là que la question devient plus complexe, la forme passive se construit de la même manière que le prédicat nominal contenant un participe passé. Cette construction est sur­tout équivoque au présent.

En envisageant le problème du passif dans la langue française il faut prendre en considération plusieurs facteurs et, en premier lieu, le rapport du verbe avec la transitivité et avec le mode d'ac­tion ainsi que la valeur grammaticale de la forme du verbe auxi­liaire et le contexte.

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