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2 курс ФК, ЕП, УП Денне / ІІ курс денне Французька мова / Французька мова НМП ІІ курс Ден.2009.doc
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Économie française

Monnaie - euro

Organisations régionales - Union européenne et OCDE

Statistiques

Rang pour le produit national brut (2006) - 6e

Produit Intérieur Brut (2004)² 1 724 milliards de dollars (valeur PPA)

Croissance du PNB¹ (2004) 2.1%¹

PNB par habitant¹(2003) 27 600 dollars¹

Produit par secteur¹ (2003) agriculture (2,7%), industrie (24,4%), services (72,9%)

Taux d'inflation¹ (2003) 2.1%

Population vivant sous le seuil de pauvreté¹ 7%

Population active (2005) 27,72 millions

Population active par secteur

Taux de chômage (mai 2007) 8,3%

Commerce

Importations¹ 340 milliards de dollars

Principaux pays exportateurs¹(2003) Allemagne 19,1%, Belgique 9,4%, Italie 9%, Espagne 7,4%, Pays-Bas 7%, Royaume-Uni 7%, États-Unis 5,4%

Exportations¹ 346 milliards de dollars

Principaux pays importateurs¹ (2003) Allemagne 14,9%, Espagne 9,6%, Royaume-Uni 9,4%, Italie 9,3%, Belgique 7,2%, États-Unis 6,8%

Finances publiques

Dette publique¹ (2005) 1138 Md € (66,6 % du PIB)

Texte 2: Histoire économique de la France

L'économie française, que certains[réf. nécessaire] estiment en voie de désindustrialisation, est principalement une économie de services. Le secteur tertiaire occupe 72 % de la population active, tandis que le secteur primaire (agriculture, pêche) n'en représente plus que 4 % et le secteur secondaire (industrie) 24 %.

Les Français bénéficient d'un niveau de vie élevé, mais leur sentiment est, depuis longtemps (1974), de vivre une crise. Pendant longtemps, cette « crise » n'empêchait pas une croissance significative, et le maintien de l'économie à une place mondiale enviable, fortement exportatrice ; mais depuis quelques temps, les thèmes du « déclin » et la peur de la concurrence étrangère (immigration, mondialisation, voire intégration européenne) ont pris une force accrue, tandis que les indicateurs économiques deviennent plus alarmants.

Cependant, certaines statistiques macro-économiques relatives aux vingt-cinq dernières années montrent une régression significative dans une partie des classements économiques internationaux. L'une des ces données macro-économiques, la richesse ou produit intérieur brut (PIB) par habitant, est particulièrement éloquente. En 1980, malgré le second choc pétrolier (1979) qui donna aux Français un sentiment de crise collective, la France était l'un des pays les plus riches au monde. Le PIB par habitant était au sixième rang mondial, derrière les États-Unis, la Suisse, le Luxembourg, l'Islande ou le Canada.

À cette époque, les Français bénéficiaient d'un des plus hauts niveaux de vie, loin devant certains rivaux économiques comme l'Allemagne, le Japon ou le Royaume-Uni, relégués aux 16e, 17e et 18e places de ce classement économique mondial. Le niveau de vie dans les pays scandinaves était également en-deçà du niveau français. Les années 1980 seront celles d'un important déclin économique.

En 1994, le PIB par habitant des Français n'est plus qu'au 13e rang mondial. Certaines économies, telles celles de l'Allemagne ou du Japon, ont connu une sérieuse progression. D'autres ont subi un chute encore plus forte que celle de l'économie française, à l'image du Canada. La décennie suivante sera celle d'un déclin moins prononcé.

En 2004, le PIB par habitant en France se classe au 16e ou 17e rang mondial (selon les modes de calcul). Entre-temps, des pays comme le Royaume-Uni (longtemps considéré comme en crise), la Suède, l'Irlande (considérée auparavant comme un petit pays plutôt pauvre) ont connu une augmentation très spectaculaire de leur niveau de vie, surclassant les modestes performances françaises. À l'inverse, les économies allemandes, japonaises ou italiennes ont subi une perte de niveau de vie plutôt spectaculaire.

Malgré l'absence de crises rapides et sévères durant ces vingt-cinq dernières années, à l'inverse du Japon ou de l'Allemagne, l'économie française est entrée dans une lente phase de déclin — qui n'a toutefois rien d'irréversible — alors qu'en 1980, les Français bénéficiaient d'un niveau de vie parmi les plus élevés au monde, selon les critères de l'époque.

Le 21 juin 2005, le Ministre de l'Économie Thierry Breton a alerté l'opinion sur deux indicateurs. Le premier indicateur est la dette publique qui devrait atteindre 1100 milliards d'euros en fin d'année, et dont la charge financière est équivalente au montant de l'impôt sur le revenu. Le second indicateur est le déclin du taux d'activité des Français, résultant de plusieurs facteurs : l'entrée tardive des jeunes dans la vie active (22 ans et demi en moyenne), la diminution de l'âge effectif de la retraite (57 ans), l'allongement de l'espérance de vie et la réduction de la durée du travail.

La France fait partie des pays fondateurs de l'Union européenne et de la zone euro. Selon un rapport de la DREE (2002), les entreprises françaises possèdent plus de 22 000 filiales à l'étranger qui emploient environ 5 millions de personnes. Dans l'U.E. à 25, c'est la Pologne qui reçoit le plus de filiales françaises (153 813 salariés).